Épître aux Romains 15 / 4-13

texte :  Épître aux Romains, 15 / 4-13   (trad. : Bible en français courant)

premières lectures :  Psaume 1 ; Apocalypse de Jean, 22 / 1-7

chants :  307 et 351  (Arc-en-ciel)

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Chers amis, le but de la Bible, c’est que nous soyons pleins d’espérance. Elle a été écrite pour ça. Ce n’est pas pour la science, c’est pour notre espérance qu’elle nous montre Dieu créateur du monde. Ce n’est pas pour l’histoire, c’est pour notre espérance qu’elle nous montre Dieu libérateur de son peuple esclave. Ce n’est pas pour la religion, c’est pour notre espérance qu’elle nous montre Jésus, Emmanuel, Dieu avec nous, venu comme l’un d’entre nous, et qui mourra comme l’un d’entre nous ; mais Jésus en communion avec Dieu le Père, Jésus qui sera vainqueur de la mort. C’est pour notre espérance que son Esprit nous le montre guidant tous les peuples vers la paix et la fraternité.

Et pourquoi est-ce que ça « marche » ? Parce que c’est vrai ! Ce ne sont pas des histoires. L’enfant Jésus n’est pas le Père Noël ! Il est vraiment né, il a vraiment vécu, il est vraiment mort, et – quoi qu’en disent les gens – il est vraiment ressuscité. Fêter sa venue, c’est célébrer sa vérité, célébrer le changement que cette vérité opère dans ma vie, dans notre vie aux uns et aux autres. Que nos enfants le sachent : oui, cet homme a changé notre vie, il a fait de nous aussi, comme lui l’était, des enfants de Dieu, il nous a donné une espérance extraordinaire, gratuitement, par amour. Il n’a pas attendu que nous le méritions, il est venu nous prendre par la main pour marcher avec nous sur nos chemins, et pour les réorienter.

C’est ce qui est arrivé aux bergers de Bethléem, c’est ce qui est arrivé aux mages d’Orient, c’est ce qui est arrivé à quelques pêcheurs du lac de Tibériade, etc., jusqu’à vous et moi. Nous ne pouvons pas témoigner de notre science, mais nous pouvons témoigner de notre confiance en Jésus. Nous ne pouvons pas expliquer l’amour de Dieu, mais nous pouvons témoigner de l’espérance que cet amour a ancré dans nos cœurs. Le premier psaume de la Bible dit que nous sommes « heureux » : montrons-le, vivons ce bonheur.

« Heureux » ne veut pas dire riches, ne veut pas dire en bonne santé, ne veut pas dire comblé par l’existence. Mais « heureux » veut dire qu’on est rempli de la parole lue dans la Bible, entendue dans nos cœurs par la puissance de l’Esprit de Dieu qui coule en nous comme un fleuve d’eau vive. Et peut-on arrêter un fleuve ? On peut l’endiguer, mais c’est pour qu’il coule encore mieux, de manière plus harmonieuse ! À cause de Jésus, vous pouvez laisser couler ce fleuve pour qu’il vous emporte non vers la chute, mais vers la vie. Vos enfants, vos parents, vos voisins, vos amis, vous attendent, ils attendent votre espérance. Que Noël la laisse voir, la laisse éclater en joie ! Amen.

Saint-Dié (fête de Noël)  –  David Mitrani  –  16 décembre 2018