(vidéo disponible ici :
Afin de visualiser les vidéos il est nécessaire d'accepter les cookies de type analytics
Afin de visualiser les vidéos il est nécessaire d'accepter les cookies de type analytics
Chers amis, frères et sœurs,
Le psaume qui nous est proposé pour ce jour
est le n° 133, qui commence ainsi :
Chant des montées pour David
Voici qu’il est bon et qu’il est agréable
d’habiter, frères, aussi ensemble…
et se termine ainsi :
C’est là que l’Éternel
commande la bénédiction,
la vie jusqu’en éternité.
Je vous l’ai lu
en traduction presque mot à mot.
Ceux qui ont fréquenté la catéchèse
dans notre Église
l’ont même chanté en hébreu :
« Hinéh mah tôv oumah na’îm… »
Pourquoi garder ce texte
à l’approche de Noël ?
Vous me direz que,
malgré la CoVid,
Noël un moment de rassemblement familial,
un moment où
les frères et sœurs se réunissent,
« habitent ensemble, unis… »
Mais on a plus de mal
à voir comment
un simple et festif rassemblement familial
pourrait être
source de bénédiction
de la part et par ordre du Seigneur !
Surtout si l’on se met
à y parler
politique, religion ou vaccination !…
Et encore plus si l’un ou l’autre
en ressort avec le virus !
Certes, il n’est pas impossible
que la commune habitation des « frères »
pendant la fête
aide à ce que chacun,
ou l’un ou l’autre,
en ressorte béni pour toujours.
Car Dieu est grand !
Mais « commanderait »-il
à un telle assemblée
de bénir,
surtout à ceux qui ne le connaissent pas ?
C’est à l’Église chrétienne
de bénir en son nom !
Et c’est lorsque nous « montons » vers Noël
– puisque c’est un « chant des montées » –
que nous sommes, avec Christ,
les héritiers de David,
et c’est en tant que tels,
dans la foi chrétienne,
dans la confiance en ce Dieu
qui a pris chair de notre humanité,
que nous chantons ce psaume
et que nous pouvons bénir…
Mais bénir qui ?
Qui devons-nous bénir à Noël
(et le reste du temps) ?
Vers qui faire couler
« le bien et l’agrément »
que nous avons à vivre unis
(quand nous le sommes) ?
Souvent,
notre réponse implicite, c’est :
« vers nous-mêmes »…
Nous profitons égoïstement
de ce que nous recevons « de bon et d’agréable ».
C’est bien de profiter :
c’est fait pour !
Mais c’est aussi pour d’autres,
et le Seigneur nous le commande :
que votre bénédiction
coule vers les autres,
vers ceux qui ne connaissent pas Dieu,
vers ceux qui ne savent pas
que Jésus est né, mort et ressuscité
pour eux !
Noël ne peut pas être
une fête égoïste.
Les chrétiens ont plaisir à s’y retrouver.
C’est super !
Mais qu’ils en fassent profiter
ceux qui ne sont pas là !
C’est ce que montrent
tous nos « contes de Noël » chaque année.
Que Noël soit donc « bon et agréable »
pour tous ceux qui nous entourent :
c’est le commandement de Dieu pour nous…
Joyeux Noël à tous !
Rendez-vous l’année prochaine,
Dieu voulant !
pasteur David Mitrani