Méditation du 8 octobre

Votre corps est le temple du Saint-Esprit, et vous n’êtes pas à vous-mêmes.  

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/xl9NjqSPQdE )

Chers amis,

Il est beaucoup question de bioéthique en ce moment,
alors qu’est en discussion l’allongement du temps au cours duquel
une interruption volontaire de grossesse peut être pratiquée,
et que sera adopté le projet de loi ouvrant à toutes les femmes
la procréation médicalement assistée,
(ouvrant ainsi la voie à la gestation pour autrui
« par souci d’égalité hommes femmes »…).

Il m’a semblé que nous pouvions nous rappeler
ces quelques versets de l’apôtre Paul :

Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres de Christ ?
Votre corps est le temple du Saint-Esprit
qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu,
et vous n’êtes pas à vous-mêmes.
Car vous avez été rachetés à grand prix.
    (Première épître aux Corinthiens ch.6, v. 15a et 19-20a)

Ne livrez pas vos membres au péché,
comme armes pour l’injustice ;
mais livrez-vous vous-mêmes à Dieu,
comme des vivants revenus de la mort.
    (Épître aux Romains, ch. 6, v. 13)

Le verset central de ces extraits me semble être :
« vous n’êtes pas à vous-mêmes ».
Il n’est donc pas question ici de couples homosexuels,
c’est une autre problématique.
Ce verset s’adresse à tous les chrétiens,
quelle que soit leur orientation sexuelle,
quelle que soit leur vie de couple ou pas.

Mais il est clair que ces versets s’opposent frontalement
à la vieille revendication :
« mon corps m’appartient »,
ainsi qu’à un inexistant « droit à l’enfant »…

Comme je suis marié, mon corps appartient à ma femme
(relisez dans la première épître aux Corinthiens, au ch. 7, le v. 4).
Mais d’abord, il appartient à Dieu :
mon corps n’est pas à vendre ni à louer,
ce n’est pas ce corps qui doit décider pour moi,
quels que soient ses désirs.

Certes ce corps a des désirs :
après tout, c’est dans mon corps que je suis vivant !
Mais la vie chrétienne consiste
à laisser l’Esprit de Dieu épurer ces désirs
pour les faire servir au bien (le mien et celui des autres),
sans maltraiter ni mon corps ni mon âme
ni ceux qui dépendent de moi (conjoint, enfant potentiel, etc.).

Il n’y a pas là de condamnation,
ni d’oubli des circonstances qui peuvent faire que…
Mais il y a un avertissement :
tu es à Dieu, ne redeviens pas esclave de ce qui cherche
à te posséder, à t’abîmer, à abîmer tes relations,
et ne rends pas esclave de toi les autres..

La vraie liberté chrétienne n’est pas que je décide seul pour moi
(encore moins pour les autres),
mais de me laisser guider par l’amour de Dieu pour moi
et par l’amour de et pour les autres.

Puissent nos législateurs se laisser bien guider, eux aussi !

Bonne semaine à tous,
fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

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