Méditation du 4 novembre

Venez, prosternons-nous, courbons-nous, Fléchissons le genou devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit. Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, N’endurcissez pas votre cœur… (Psaume 95 / 6-8a)    

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/vORtUbqhn_o)

Chers frères et sœurs, chers amis,

Je vous propose aujourd’hui
un extrait du Psaume 95 :

Venez, prosternons-nous, courbons-nous,
Fléchissons le genou devant l’Éternel qui nous a faits.
Car il est notre Dieu,
Et nous sommes le peuple de son pâturage,
Le troupeau que sa main conduit.
Aujourd’hui, si vous entendez sa voix,
N’endurcissez pas votre cœur…
(Psaume 95 / 6-8a)

Nous autres, protestants réformés,
tel Mardochée dans le livre d’Esther,
nous avons bien de la peine
à plier le genou,
à nous incliner devant plus grand que nous.
Encore, pour Mardochée,
était-ce un refus de toute supériorité humaine,
pensant ne devoir sa prosternation
qu’à Dieu seul.
Car, pour le dire de manière protestante :
« à Dieu seul la gloire ! »

Mais parfois, même cela,
nous le négligeons,
dans notre orgueil d’être nos propres maîtres.
Nous pensons devoir en toute chose
décider par nous-même, « librement »…
C’est le péché originel :
nous prétendons discerner seuls le bien et le mal
et tenter de faire toujours le bon choix.
Mais c’est illusoire…

Notre psaume d’aujourd’hui
fait retentir à la fois
la louange et l’avertissement.
La louange prédomine, naturellement !
L’avertissement n’a de sens
que pour ceux qui savent qui est Dieu,
qui savent ce que Dieu a fait
et fait encore pour eux.
Comment la Bible pourrait-elle avertir
ceux qui ne la lisent pas ?!
Non, c’est bien pour nous.

Alors, louons le Seigneur, le « grand Dieu »,
celui « qui nous a faits ».
C’est-à-dire non seulement notre Créateur,
mais celui qui, par amour,
a fait de nous ses enfants
à cause de Jésus-Christ,
à travers sa mort et sa résurrection.

Fléchirons-nous donc les genoux
(notre cœur, notre esprit, notre vie quotidienne)
devant un tel Dieu,
plutôt que devant les fausses divinités de notre monde :
pouvoir, consommation, apparences, jouissance, etc. ?
Reconnaîtrons-nous que nous sommes à lui,
et que c’est pour nous que Jésus-Christ est mort ?
Reconnaîtrons-nous et proclamerons-nous
qu’il est le berger de nos vies
et que nous voulons le suivre ?

C’est là que nous sommes avertis :
méfions-nous de nous-mêmes !
Enfants du Père,
ne le prenons pas pour un associé avec qui négocier,
ni pour un serviteur prêt à satisfaire nos désirs.
Il n’est ni l’un ni l’autre.
Il est notre Dieu,
et notre bonheur dépend de lui.

Le psaume nous le dit :
« n’endurcissons pas notre cœur »,
restons ouverts à la Parole de Dieu,
vivons devant lui comme ses enfants,
et donc devant les autres
comme des frères et sœurs…

Nos idées sur Dieu et sur les autres
ne comptent pas.
C’est le regard de Dieu sur nous
qui compte,
et c’est un regard d’amour,
un regard de père qui a tout donné.

Que ce regard illumine donc votre semaine
et toute votre vie.

Fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

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