Méditation du 30 septembre

« Et moi, je vous dis : demandez et l’on vous donnera… »  

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/sthKeQP5Ihk )

Chers paroissiens et amis,

L’une de nos nombreuses listes de lectures quotidiennes
propose pour aujourd’hui ce verset :

« Et moi, je vous dis :
demandez et l’on vous donnera ;
cherchez, et vous trouverez ;
frappez, et l’on vous ouvrira. »
        (Évangile selon Luc, ch. 11, v. 9)

J’en entends déjà qui hurlent au scandale,
qui condamnent la soif de miracles,
qui dénoncent la religion infantilisante…

Ne faudrait-il donc plus faire confiance à Dieu ?
Sommes-nous donc à ce point imbibés d’athéisme
à dire comme Prévert autrefois :
« Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y
et nous, nous resterons sur la terre
qui est quelquefois si jolie… » ? (in Paroles)

Pas si jolie que ça, pourtant…
Mais il est vrai que,
si l’on veut tout attendre de Dieu
– ce que je vous recommande ! –
encore faut-il ne pas se tromper de dieu,
auquel cas ça ne « marche » pas !
Et cette expérience, nous l’avons tous faite,
de demander sans que rien n’arrive,
de chercher en vain,
de ne plus savoir où frapper…

C’est qu’il ne faut pas négliger, dans le verset,
le premier membre de phrase :
« Et moi, je vous dis »,
qui qualifie à la fois l’auteur de cette parole
et la validité de celle-ci.
C’est donc Jésus qui parle,
celui qui a donné sa vie pour vous et moi.

C’est en lui, grâce à lui,
que cette parole est vraie et efficace.
Il le dit ailleurs, dans l’évangile de Jean :
« Tout ce que vous demanderez en mon nom… »
(Évangile selon Jean, ch. 14, 15, 16)

Jésus lui-même veut pratiquer cette parole envers nous,
comme Dieu lui-même dans l’Ancien Testament déjà,
quand il disait à son peuple, par la voix du prophète :
« Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve,
invoquez-le tandis qu’il est près. » (Ésaïe, ch. 55, v. 9)
Jésus nous dit,
lorsque nous célébrons la cène comme il nous l’a commandé :
« Voici : je me tiens à la porte et je frappe.
Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte,
j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. »
(Apocalypse, ch. 3, v. 20)

Il faut donc d’abord
que nous laissions entrer celui que nous appelons « Seigneur »
dans notre vie, dans notre confiance,
dans notre prière et dans son exaucement.
Prier pour voir si ça marche, n’a pas de sens !
Prier pour ce qu’on pense être nos besoins, non plus.
Mais laisser le Christ entrer en nous par son Esprit, oui !

« Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières.
Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » ;
c’est ce qu’écrivait l’apôtre Paul (Épître aux Romains, ch. 8, v. 26).
Laissons faire l’Esprit de Dieu, faisons-lui confiance,
faisons confiance à Dieu qui nous aime comme un père.

Bonne semaine,
fraternellement en Jésus,
pasteur David Mitrani

 

 

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