Méditation du 26 novembre

 Mieux vaut avoir son espérance En l’Éternel qu’en l’homme vain ; Mieux vaut fonder sa confiance En Dieu qu’en un pouvoir humain.    

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/QVkD6M–hHo )

Chers frères et sœurs, chers amis,

Les apparitions médiatiques fréquentes de nos dirigeants nationaux
et nos attentes à leur égard
concernant notre vie quotidienne et la vie économique de notre pays
ainsi que des remarques de certains d’entre vous,
m’ont suggéré de revenir au psaume 118, versets 8 et 9 :

Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel
Que de se confier à l’être humain;
Mieux vaut chercher un refuge en l’Éternel
Que de se confier aux grands.

Ce qu’on retrouve aussi au psaume 146, verset 3 :

Ne vous confiez pas aux grands,
À un fils d’être humain, en qui il n’y a pas de salut.

En fait, c’étaient les paroles chantées du psaume 118, 3e strophe,
qui me sont venues à l’esprit :

Mieux vaut avoir son espérance
En l’Éternel qu’en l’homme vain ;
Mieux vaut fonder sa confiance
En Dieu qu’en un pouvoir humain.

Aujourd’hui beaucoup sont désespérés,
à cause de la maladie ou de l’économie,
à cause d’histoires personnelles ou familiales,
à cause d’espoirs mis en l’être humain,
en ses capacités, en sa sagesse, en sa révolte,
en son progrès et en son avenir…

Aujourd’hui, nous voyons qu’il n’était ni sage ni bon
d’avoir de tels espoirs, de telles illusions…
Les humains ne sont que des humains,
ceux qui ont pouvoir ou argent
en veulent toujours plus, quoi qu’il en coûte.
Il n’y a nulle sagesse en l’être humain,
c’est comme ça depuis toujours :
dans la Bible, relisez l’Ecclésiaste…

Faut-il pour autant désespérer ?
Au psaume 130, verset 5, la Bible nous dit :

J’espère en l’Éternel, mon âme espère,
Et je m’attends à sa parole.

Ce psaume, c’est le De profundis, pour le dire en latin !
C’est le cri qui vient des profondeurs,
du fond de notre misère, du fond du désespoir,
lequel, du coup, n’est désespoir qu’en l’être humain et en moi-même,
mais qui est plein de l’espérance en Dieu !

Il est fou de me confier en moi-même,
quelles que soient mes capacités.
Il est fou de se confier en un personnage politique,
quelle que soit sa couleur politique ou sa bonne volonté.
Il est fou de se confier dans l’économie, l’écologie, la finance, la nature, etc.
Tous des faux dieux, idoles muettes à qui l’on sacrifie tant d’êtres humains…
La religion elle-même…

Non : en Dieu seul est mon espérance,
et cette espérance-ci ne trompe pas.
Il a donné sa vie pour moi !
Je ne peux donc pas m’attendre à triompher ici bas,
non plus que le Christ n’y a pris un quelconque pouvoir.
L’être humain est le même depuis toujours :
je ne peux donc pas m’attendre à ce qu’il devienne meilleur
(ni les hommes politiques, ni mes voisins, ni moi…).

Mais je peux m’attendre à Dieu,
à son amour paternel,
à ce qu’il me traite comme son enfant,
à cause de Jésus qui m’a aimé jusqu’au bout…
Et cela fait du bien !
Psychologiquement, certes…
Spirituellement, sans doute…
Mais réellement, car Dieu est vivant, Christ est ressuscité !
Ce n’est pas en un nouvel échec que je me confie,
mais dans une victoire définitive.

Et de cette confiance, je puis rayonner, témoigner.
Qu’importe alors pour moi ce qui peut m’arriver ?
L’important, c’est de vivre de cette confiance,
et qu’elle me porte vers les autres,
avec paroles et gestes, amour et solidarité,
et cette certitude exprimée par le 1er verset du psaume 27 :

L’Éternel est ma lumière et mon salut :
De qui aurais-je crainte ?
L’Éternel est le refuge de ma vie :
De qui aurais-je peur ?

Laissez-vous porter par lui,
et avancez vers Noël dans la joie,
quoi qu’il se passe par ailleurs.

À bientôt,
que ce soit par internet, ou en chair et en os, ou au ciel !
Nous sommes tous dans la main du Père.

Vous pouvez si vous le souhaitez voir ou revoir sur Facebook
« l’instant communion » d’hier soir préparé par James et Cheryl Cloyd,
qui résonne avec cette méditation,
sur la page du groupe ouvert à tous :
https://www.facebook.com/groups/3581012001970969

Fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

 

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