(vidéo disponible ici : https://youtu.be/7dJnv2tYj78)
Bonjour à tous !
Cette semaine, notre liste fédérative
nous propose un tout petit livre biblique :
le prophète Joël, 3 pages seulement,
et parmi celles-ci ces deux versets
12 et 13 du chapitre 2 :
Maintenant encore – oracle de l’Éternel –
Revenez à moi de tout votre cœur,
Avec des jeûnes, avec des pleurs et des lamentations !
Déchirez vos cœurs et non vos vêtements,
Et revenez à l’Éternel, votre Dieu ;
Car il fait grâce, Il est compatissant,
Lent à la colère et riche en bienveillance,
Et il regrette le malheur qu’il envoie.
Au milieu de l’annonce et de la constatation
du malheur qui s’abat sur le peuple et la terre,
ressenti comme une conséquence
de la désobéissance à Dieu,
voici donc une parole d’espérance.
Une parole inattendue.
En effet, lorsque sévit le malheur,
comment pourrait-on en sortir ?
Quand se promène un nouveau virus
né on n’ose pas dire où,
mais qui a déjà fait 1 million de morts,
comment penser que cela s’arrêtera ?!
Quand une société se délite
entre l’incompétence et l’adversité,
l’individualisme exacerbé
et la pensée unique,
prenant ses garants pour des coupables,
comment pourra-t-elle s’en relever ?
Quand la famine et la guerre
sont soigneusement entretenues
pour des intérêts économiques ou électoraux,
comment le monde pourra-t-il se mieux porter ?
Le manque d’espoirs raisonnables
et l’abondance de fausses solutions
toutes privatives de liberté et de respect des gens
font pleurer jeunes et vieux,
déprimer étudiants et travailleurs.
Le présent est bouché,
pas d’avenir en vue sinon le retour du même…
Au milieu de tout ça,
une parole inattendue,
une parole d’espérance hors de la raison humaine.
En fait : un appel,
un appel à se tourner vers le seul
d’auprès de qui le secours peut venir.
Pas un homme politique.
Pas un super-héros.
Pas une sanglante révolution.
Pas une soumission à la nature.
Un appel à Dieu,
un appel au secours
à ce Dieu qui n’attend et n’espère que ça.
Savez-vous ce qu’est l’amitié,
savez-vous ce qu’est l’amour ?
Attendre de pouvoir aider, aimer, secourir.
Être là, disponible.
Dieu est là, disponible…
Mais l’ami(e) ne se tourne pas vers l’ami(e)
pour faire semblant,
par devoir,
par seul intérêt…
Dieu n’a que faire des rites,
il le dit assez souvent dans la Bible !
Comme un père,
il attend que ses enfants
lui offrent la possibilité
de les tenir dans ses bras,
de leur donner son amour, tout son amour.
Il nous le dit :
il ne sert à rien de pleurer sur nous-mêmes !
Mais nous avons besoin
de pleurer devant lui de notre infidélité,
de notre oubli de son amour.
Nous avons besoin de lui,
tout simplement.
Il faut le lui dire !
Que son Esprit nous y aide !
Bonne semaine à tous.
pasteur David Mitrani