Méditation du 24 février

Un de ceux qui étaient à table dit à Jésus : « Heureux celui qui prendra son repas dans le royaume de Dieu ! » Et Jésus lui répondit : « Un homme donna un grand repas et invita beaucoup de gens. À l’heure du repas, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, car tout est déjà prêt”. Mais tous unanimement se mirent à s’excuser… » (Évangile selon Luc 14 / 15-18a)  

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/OCuvoqqe1ss)

Chers frères et sœurs, chers amis,

L’une de nos listes quotidiennes
nous propose en ce moment l’évangile de Luc,
dont voici un extrait pour aujourd’hui :

Un de ceux qui étaient à table dit à Jésus :
« Heureux celui qui prendra son repas
dans le royaume de Dieu ! »
Et Jésus lui répondit :
« Un homme donna un grand repas
et invita beaucoup de gens.
À l’heure du repas,
il envoya son serviteur dire aux invités :
“Venez, car tout est déjà prêt”.
Mais tous unanimement
se mirent à s’excuser… »
(Évangile selon Luc 14 / 15-18a)

Le premier verset pourrait être
un bénédicité avant nos repas.
Il existe comme tel, d’ailleurs…
Mais nos repas ne sont pas
celui du Royaume de Dieu.
Nos repas coexistent
avec des tas de réalités négatives,
avec l’exploitation et l’injustice,
avec la guerre.

Allons-nous arrêter de manger ?
La guerre va se poursuivre,
comme ses consœurs,
et nous continuerons de manger,
nous nous excuserons
de ne rien faire d’autre.
Mais comment faire autrement ?

Pauvre Ukraine.
Pauvre Yémen.
Pauvre Kivu.
Pauvre Xinjiang.
Pauvre Sahel.
Nous ne savons pas faire.
Nous prierons pour la paix,
ce sera déjà ça !

Oui, « heureux celui qui prendra… »
Parce que là-haut, au moins,
tout ceci aura cessé.

Dieu essuiera toute larme de leurs yeux,
la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus
ni deuil, ni cri, ni douleur,
car les premières choses ont disparu.
(Apocalypse de Jean 21 / 4)

Il semble pourtant
que tout ne soit pas si simple.
L’histoire que Jésus raconte
n’est pas au futur !
« Venez, car tout est déjà prêt ! »

Mais pour ça aussi,
pour ce banquet de vie éternelle,
nous, nous nous excusons,
nous ne sommes pas prêts,
nous avons d’autres choses à faire,
nous préférons nos affaires.

Pourquoi ?
Parce que « comment faire autrement ? » ?
Mauvaise excuse quand Dieu appelle !
Alors, parce que nous savons au moins
nous occuper de nos affaires à nous
– en principe…

Bon, admettons :
nos excuses ne valent rien
devant Dieu
qui a fait le ciel et la terre,
devant Jésus
qui a donné sa vie pour nous.

L’ordre de Dieu est impératif,
et son Saint Esprit le met en œuvre
en nous,
jusque dans nos affaires.
Laissons-le donc s’en occuper,
et nous,
venons à Dieu qui nous appelle,
à Jésus qui veut qu’on le suive,
à nos frères et sœurs
qui nous attendent.

Le monde meurt,
mais nous en faisons partie.
C’est là que Dieu nous appelle,
c’est là qu’il nous attend,
pour qu’il fasse venir son règne.
« Venez, car tout est déjà prêt ! »

Bonne semaine à tous,
dans l’amour du Père.

pasteur David Mitrani

 

 

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