Méditation du 24 février

Moïse sortit de chez Pharaon et il intercéda auprès de l’Éternel. L’Éternel agit selon la parole de Moïse, et les mouches s’écartèrent de Pharaon, de ses serviteurs et de son peuple. Il n’en resta pas une. Mais Pharaon, cette fois encore, endurcit son cœur et ne laissa point partir le peuple. (Exode 8 / 26-28)  

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/GH7j0xKlqAg)

Chers amis, chers frères et sœurs,

La liste fédérative de lectures quotidiennes
nous propose aujourd’hui
la fin du chapitre 8 de l’Exode.
Pharaon vient de subir une fois de plus
une plaie envoyée par Dieu sur lui et son peuple.
Il demande l’intercession de Moïse,
et voici :

Moïse sortit de chez Pharaon
et il intercéda auprès de l’Éternel.
L’Éternel agit selon la parole de Moïse,
et les mouches s’écartèrent de Pharaon,
de ses serviteurs et de son peuple.
Il n’en resta pas une.
Mais Pharaon, cette fois encore,
endurcit son cœur
et ne laissa point partir le peuple.
(v. 26-28)

Évidemment, cela interpelle,
même si le SARS-CoV-2 n’est pas une mouche !
Notre contexte n’est pas le même,
personne n’est Pharaon,
et jusqu’à maintenant
personne ne nous empêche sérieusement
de célébrer notre Dieu,
lui que nous voulons célébrer ici
au milieu de notre peuple,
et non au désert, en nous séparant des autres…

Mais cela interpelle à un autre niveau.
N’aurions-nous pas à intercéder
pour ce pays qui nous accueille,
qui est le nôtre,
au sein duquel nous voulons
vivre notre vocation chrétienne ?

Certes, personne ne nous le demande
au sein de la classe politique…
Encore que certains l’espèrent
ou nous le demandent à mi-voix,
de peur d’être entendus de leurs collègues…

Leur ferons-nous confiance
quant à la suite qu’ils donneront ?
La question n’est pas là, je crois.
La question est inverse :
les dirigeants de notre pays,
de notre département,
de nos villes et villages,
dirigeants politiques, économiques, sociaux,
peuvent-ils avoir confiance en nous ?
Non pas pour faire leur travail,
mais pour que nous fassions le nôtre :
aimer, prier, témoigner…

En l’occurrence, prier pour eux,
prier pour notre pays et ses gens,
prier pour la fin de l’épidémie,
pour ceux qui en souffrent
dans leur vie quotidienne,
dans leur tête, dans leur avenir.

Nous n’osons pas.
Nous ne savons pas prier comme il faut.
Nous ne croyons pas aux miracles.
Pourquoi ?
Dieu, lui, y croit.
Dieu se moque du « comme il faut »
pourvu qu’on lui parle et qu’on l’écoute !
Dieu veut que nous osions…

Et qu’en pense le coronavirus
qui nous embête depuis un an ?
Allons-nous le laisser faire ?
Les politiques publiques sont inefficaces
là-dessus comme sur d’autres choses…
Les scientifiques font leur travail.
La politique chrétienne,
c’est de prier,
n’en déplaise aux anti-religieux
qui essayent de nous bâillonner.
Faisons-le, seuls et ensemble !

Bonne semaine,
fraternellement…

pasteur David Mitrani

 

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