Méditation du 2 septembre

Vous avez semé beaucoup – dit-il – mais peu récolté ; vous mangez, mais sans vous rassasier ; vous buvez, mais sans être gais ; vous vous habillez, mais sans vous réchauffer ; et le gain du salarié va dans une bourse trouée. (Aggée 1 / 6)  

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/XJJNJMAbyXg)


Bonjour à tous,
en cette nouvelle rentrée
(pour ceux qui s’étaient arrêtés) !
Nous espérons tous
que cela ira mieux désormais,
malgré le passe sanitaire…

Mais le prophète Aggée
a une autre idée en nous regardant :

Vous avez semé beaucoup – dit-il –
mais peu récolté ;
vous mangez,
mais sans vous rassasier ;
vous buvez,
mais sans être gais ;
vous vous habillez,
mais sans vous réchauffer ;
et le gain du salarié
va dans une bourse trouée.
(Aggée 1 / 6)

C’est vrai que, nous aussi,
nous avons souvent ce sentiment-là !
L’impression de nous épuiser
pour finalement pas grand chose.
L’impression de ne rien maîtriser.
L’impression de courir après le temps,
de courir après quatre sous.
Et de ne pas savoir à qui la faute :
à nous ? à la société ? à Dieu ? à diable ?

Le prophète, lui, a la réponse :

À cause de ma Maison
qui est en ruines,
tandis que vous vous empressez chacun
pour sa maison… (verset 9b)

Pas la maison du prophète, bien sûr !
La Maison de Dieu !
À l’époque, c’était le Temple de Jérusalem.
Mais entendons cette prophétie pour nous :
si rien ne va plus,
malgré beaucoup d’efforts,
c’est que nous nous préoccupons de nous,
de nos propres affaires,
au lieu des affaires de notre Dieu !

Pour le dire autrement,
si nous faisions confiance à Dieu,
si nous croyions en sa grâce,
si nous nous appuyions sur son amour,
nos affaires marcheraient mieux,
nos efforts pour nous auraient
une meilleure chance de réussir !

Est-ce de la magie ? Non…
C’est, comme toujours,
une question de relation.
Dans un couple qui s’aime,
la relation avec l’autre
est le soubassement de nos journées,
le mur auquel s’appuyer,
le tremplin où rebondir…

Pour la relation avec Dieu, c’est pareil.
Dans la foi,
nous formons couple avec lui,
nous pouvons profiter de son amour
pour la vie quotidienne
comme pour les choix importants ;
nous pouvons compter sur lui,
pas pour faire à notre place,
mais pour être là,
pour nous soutenir
de sa présence et de sa force.

Ce que nous faisons pour lui
ne compte pas à ses yeux :
il n’a pas besoin de sacrifices !
C’est notre vie qui compte pour lui !
C’est pour nos affaires
que nous avons besoin
de nous appuyer sur lui.

Cela est vrai pour chacun,
car tous nous faisons passer
nos problèmes avant lui.
C’est l’inverse qui nous serait bénéfique :
Dieu d’abord,
afin qu’il puisse
« affermir l’ouvrage de nos mains »
comme chantait le psaume 90.

Et c’est vrai aussi
pour notre Église, toute l’Église !
Dieu avant les stratégies,
la communication, les finances, etc.
La grâce, l’amour de Dieu,
avant de vouloir faire quoi que ce soit !
Il nous tend la main,
cessons de regarder ailleurs,
cessons de regarder à nos œuvres !

Alors l’année sera bonne,
malgré la crise, la santé, le mal et les méchants…
Bonne rentrée, en Dieu !

pasteur David Mitrani

 

 

Contact