Méditation du 2 décembre

Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. (Colossiens 3 / 17)  

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/Nw5KyNkPk7g)

Chers frères et sœurs, chers amis,

En ce début de la période de l’Avent
qui permet de se préparer à Noël
dans le rappel des promesses de Dieu
et dans l’humilité devant cette parole
qui nous remet à notre juste place
et qui nous rend capables
de recevoir pardon et bénédiction,

j’ai choisi ce verset de l’épître aux Colossiens
que la liste fédérative nous invite
à parcourir cette fin de semaine :

Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre,
faites tout au nom du Seigneur Jésus,
en rendant grâces par lui à Dieu le Père.
(Colossiens 3 / 17)

Les personnes religieuses diront :
« Ah mais oui,
voilà ce que nous faisons tout le temps… »
Oui ?
Alors, soyons réalistes,
je n’en fais pas partie !!!

Dans ce verset, plusieurs choses.
D’abord, la confirmation
que nous ne pouvons accéder à Dieu,
avoir une relation avec lui,
que par Jésus-Christ.
Ce qui veut bien dire :
dans une relation personnelle avec Jésus,
« en son nom », comme dit le texte.

Tous les autres chemins sont illusoires.
Nos idées sur la question ne comptent pas :
seule compte la parole de Dieu.
Or celle-ci nous le dit bien :
par Jésus-Christ seulement !
Et ce n’est pas difficile,
car ce n’est pas une question de ressenti,
mais de saisir la main que Dieu nous tend :
cette main, c’est Jésus !

Alors, deuxième idée :
nous pouvons dire merci à Dieu
à cause de Jésus-Christ.
Merci pour la vie,
merci pour sa grâce,
merci pour Noël et pour Pâques,
merci pour le salut et la vie éternelle,
merci pour son secours ici et maintenant.

Et puis, enfin, le début de la phrase :
« Quoi que vous fassiez… »
Serait-ce que n’importe quelle activité ou parole,
seraient-elles les pires imaginables,
doivent se placer devant Dieu en Christ ?
Mais ça ne se peut pas.
Dieu ne bénit pas nos fautes
ni les monstruosités dont nous sommes capables
en pensée, en parole ou en acte !

Ce que dit notre verset, c’est le contraire.
C’est que, nous plaçant devant Dieu en Christ,
il est des paroles et des actes
qui ne sont plus possibles,
plus permis sauf à nous condamner nous-mêmes.

Un peu plus haut dans son épître,
Paul écrivait ceci :

Faites donc mourir votre nature terrestre :
l’inconduite, l’impureté, les passions, les mauvais désirs
et la cupidité qui est une idolâtrie.
C’est pour cela que vient la colère de Dieu sur les rebelles.
Vous marchiez ainsi autrefois,
lorsque vous viviez dans ces péchés.
Mais maintenant, vous aussi, rejetez tout cela :
colère, animosité, méchanceté, calomnie,
paroles grossières qui sortiraient de votre bouche.
Ne mentez pas les uns aux autres…
(Colossiens 3 / 5-9)

Chacun peut rallonger la liste
en fonction de sa propre existence
passée… ou présente !,
et changer de vie…
Et ainsi, nous pourrons effectivement dire
que « nous marchions ainsi autrefois »,
mais que c’est fini,
grâce à Dieu !

Encore faut-il le vouloir.
Car nous aimons nos péchés,
ou bien nous les méprisons
mais en continuant
à les pratiquer abondamment…

L’Avent pourrait alors être
non le temps des bonnes résolutions,
mais celui d’une vraie conversion
au Dieu de Jésus-Christ,
à Jésus-Christ Dieu venu en humanité
nous montrer comment bien vivre
jusqu’à mourir à soi, à notre ego,
pour vivre pour Dieu et pour les autres.

Accepterons-nous de faire taire
nos désirs idolâtres et adultères
pour célébrer dignement le Fils de Dieu,
non seulement par sapins et veillée de Noël,
mais d’abord par notre vie,
nos paroles et nos actes ?

Heureux Avent à chacun,
en Christ !

pasteur David Mitrani

 

 

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