(vidéo disponible ici : https://youtu.be/D_fPFfi9s2M)
Bonjour !
Voici le texte que je vous propose aujourd’hui,
dans l’Évangile selon Jean, ch. 7, v. 37 à 39 :
Le dernier jour, le grand jour de la fête,
Jésus debout s’écria :
« Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive.
Celui qui croit en moi,
des fleuves d’eau vive couleront de son sein,
comme dit l’Écriture. »
Il dit cela de l’Esprit qu’allaient recevoir
ceux qui croiraient en lui ;
car l’Esprit n’était pas encore donné,
parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.
Dimanche, nous fêterons la Pentecôte,
l’accomplissement de 7 × 7 jours
après la Pâque.
C’est lors de la Pâque que Jésus
est mort et est ressuscité des morts.
Nous sommes dans l’attente,
dans l’attente de l’Esprit,
l’eau vive qui coulera de lui comme des fleuves !
Pourquoi donc
n’avons-nous pas encore reçu cet Esprit,
ces fleuves d’eau vive ?
Premièrement, qui dit
que nous ne l’avons pas reçu ?
N’écoutons pas l’Accusateur,
qui nous fait douter de nous
et de Dieu !
Y aurait-il une Église chrétienne
s’il n’y avait pas l’Esprit de Dieu ?
Mais, deuxièmement,
deux choses sont nécessaires,
d’après notre petit texte.
La première, c’est la foi :
« celui / ceux qui croi(en)t en Jésus »…
Et revient l’éternelle question :
croyons-nous en Jésus ?
Je ne veux pas dire :
« pensons-nous qu’il est intéressant,
voire qu’il est ressuscité ? »
Qu’importent nos idées !…
Je veux dire :
faisons-nous confiance à cette personne vivante
qu’est Jésus-Christ vivant,
celui-là-même qui était mort
en donnant sa vie pour nous ?
Car la deuxième chose nécessaire,
c’est que « Jésus soit glorifié »,
ce qui n’était pas le cas
avant sa mort,
dans le temps du récit évangélique.
Mais la question pour nous,
et c’est la même question que la précédente,
c’est :
Jésus est-il glorifié dans nos vies
et dans notre Église ?
Mais qu’est-ce que ça veut dire ?
Jésus comme étant reconnu vivant,
reconnu comme mon Seigneur et mon Sauveur,
reconnu comme digne d’être obéi et suivi,
reconnu comme digne d’être cru ?
Dans mon Église
et dans ma vie !
Dis autrement :
ma foi en est-elle vraiment une,
à croire que Dieu m’aime tel que je suis,
mais que cette relation nouvelle
me change et me conforme
à ce qui est son bon projet pour moi ?
Ma foi modifie-elle ma manière de vivre,
mes sentiments à l’égard des autres
et à l’égard de moi-même ?
Dans les événements de chaque jour,
ordinaires comme extraordinaires,
suis-je centré sur moi-même,
prêt à me défendre ou à me venger,
préoccupé d’argent et de santé ?
Ou bien me laissé-je décentrer
vers Dieu, vers Jésus,
vers les autres,
même au détriment de mon intérêt ?
En fait, la question n’est pas
que l’Esprit n’aurait pas encore été donné
parce que je n’en serais pas digne :
paroles de l’Accusateur, là encore…
Mais la question est seulement :
est-ce que je lui laisse la place,
est-ce que je le laisse agir
pour me transformer
et faire de moi un témoin véridique
plutôt qu’un muet ou un menteur ?
Jésus a été glorifié,
l’Esprit a été donné.
Qu’est-ce que j’en fais ?…
Heureuse Pentecôte !
pasteur David Mitrani