Méditation du 17 mars

L’Éternel est ma force et mon bouclier ; En lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; Mon cœur exulte, Et je le célèbre par mes chants. (Psaume 28 / 7)    

(vidéo disponible ici : https://1drv.ms/v/s!AhXHlnf8pvKppLJm_9Uh6lgQD1J6_Q?e=WPmDUF)

Chers paroissiens et amis,

Voici de nouveau un extrait de psaume
pour notre rencontre virtuelle hebdomadaire :

L’Éternel est ma force et mon bouclier ;
En lui mon cœur se confie,
et je suis secouru ;
Mon cœur exulte,
Et je le célèbre par mes chants.
(Psaume 28 / 7)

L’annonce, la confession de foi,
selon laquelle Dieu est « ma force »,
n’est pas rare dans les Psaumes,
et en conformité avec toute la Bible.
Mais ce n’est pas qu’une annonce ;
ce n’est pas d’abord une confession.

C’est une constatation
que peut faire chaque croyant,
à l’image de David
qui commence le psaume
en appelant Dieu « mon rocher ! ».

Constatation bien sûr dans sa propre vie.
Certes on peut dire que Dieu est cela
pour les croyants, en général.
Mais ça n’engage à rien.
C’est une déclaration sans intérêt…
Ce qui engage,
c’est ce que je vis avec Dieu :
il « est ma force et mon bouclier » !
L’est-il ?

Est-ce que je trouve en lui
ce qui me rend fort
face à toutes sortes d’adversité,
dans la vie sociale, dans la santé,
dans chaque domaine de l’existence ?
Et est-ce que je trouve en lui
ce qui me protège de tous les coups
que je recevrais sinon ?

L’avantage de la confession de foi,
c’est qu’elle me dit,
c’est qu’elle vous dit
que Dieu peut être pour vous
« votre force et votre bouclier ».

Mais c’est dans la foi,
seulement mais pleinement dans la foi,
que c’est vrai « pour moi »,
« pour vous » qui croyez.
Comme l’apôtre Paul le rappelait :

Quiconque croit en lui
ne sera pas confus.
(Épître aux Romains 10 / 10)

C’est une question de confiance.
Du côté de Dieu, pas de problème :
il a promis,
et son Fils a donné sa vie pour ça !
Et de notre côté ?
Est-ce que je fais vraiment confiance ?
Est-ce que je m’en remets à lui
à chaque fois que j’ai besoin de force
ou d’être défendu, maintenu, consolé ?

Ma confiance en Dieu
est le moyen qu’il me donne
afin que son secours m’atteigne
et soit efficace
en moi, pour moi, sur moi.

Ce secours opérera-t-il des miracles
lorsque je l’attends
contre mes maladies,
contre les injustices et les agressions
dont je suis victime,
contre les horreurs qui se commettent
dans le monde ?

Fausse question !
Lorsque Dieu vient à mon secours,
c’est moi qui suis un miracle !
C’est moi qui peux alors
« le célébrer par mes chants »,
comme dit le psaume.
Malade ou guéri,
prisonnier ou libéré,
témoin passif ou engagé,
mon être est transformé lui-même
par l’action de ce Dieu
à la fois puissant et aimant,
discret et glorieux !

Seigneur,
pour moi et ceux que j’aime,
pour mon corps et mon âme,
pour les petits, les pauvres, les déplacés,
pour la paix de l’Ukraine et du monde
et pour toute chose,
qu’ « en toi mon cœur se confie ».
Amen !

Bonne semaine à tous, en Christ !

pasteur David Mitrani

 

 

Contact