Méditation du 17 février

Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! qui t’a formé, ô Israël ! « Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom : tu es à moi !» (Ésaïe 43 /1)  

(vidéo disponible ici : https://youtu.be/dWCij6Zhc2A)

Chers amis, frères et sœurs,

Peut-on « déchoir de la grâce » ?
Bon, déjà il faut comprendre les mots !
La grâce, c’est quoi ?
C’est le don de Dieu par excellence,
non pas les petits cadeaux qu’il nous fait
jour après jour (ou moins souvent…) ;
mais le don de lui-même
dans la personne, la vie, la mort,
de Jésus-Christ.

À cause de lui,
à cause de Jésus vraiment mort
et qui a été vraiment ressuscité,
vraiment Dieu et vraiment un homme,
Dieu ne nous compte plus notre péché
ni nos fautes, nos erreurs, nos errements.

Cela, pouvons-nous le perdre ?
Le prophète Ésaïe,
face aux malheurs du peuple de Dieu
et à ses infidélités à son Dieu,
annonçait déjà :

Ainsi parle maintenant l’Éternel,
qui t’a créé, ô Jacob !
qui t’a formé, ô Israël !
« Ne crains rien, car je te rachète,
Je t’appelle par ton nom : tu es à moi !»
(Ésaïe 43 /1)

Et un peu plus loin encore :

« Parce que tu as du prix à mes yeux,
Parce que tu es honoré et que je t’aime…»
« Ne crains rien, car je suis avec toi. »
(Ésaïe 43 / 4-5)

Il y a un lien charnel, vital,
véritablement vital,
entre Dieu et son peuple.
Or, en Jésus-Christ,
nous sommes le peuple de Dieu,
d’où que nous venions (1 Pierre 2 / 10),
quoi que nous ayons fait (1 Corinthiens 6 / 9-11).
Cela ne dépend pas de nous (Éphésiens 2 / 8-9).
Cela ne dépend que de Dieu
qui a manifesté son amour
en nous donnant Jésus
mort pour nous une fois pour toutes (Romains 6 / 10)
et ressuscité, vainqueur même de la mort.

Pourtant il y a un verset qui dit :

Vous êtes séparés de Christ,
vous tous qui cherchez la justification dans la Loi ;
vous êtes déchus de la grâce.
(Galates 5 / 4)

Aurais-je donc raison contre l’apôtre Paul ?!
Bien sûr que non.
Ce qu’il constatait,
c’est l’impossibilité d’être sauvés,
d’être en communion avec Dieu,
en prétendant se passer de ce cadeau,
en prétendant se passer de la grâce
qu’il nous a faite en Jésus.

Les commandements ne sauvent pas,
ils nous condamnent :
nous savons bien que nous désobéissons à Dieu,
« nous transgressons tous les jours
et de plusieurs manières
tes saints commandements »,
comme disait une ancienne confession des péchés
écrite par Jean Calvin.

C’est l’amour de Dieu qui nous sauve,
c’est en lui que nous avons la vie,
que nous sommes enfants de Dieu.
Ce que nous faisons lui déplaît,
la plupart du temps,
ce que nous restons au fond de nous,
coupés de lui et de son amour ;
mais ça, c’est vu depuis notre côté !

Vu avec son regard à lui,
eh bien reprenez les versets d’Ésaïe !
L’amour (de Dieu) ne disparaît jamais
(1 Corinthiens 13 / 8).
Il n’est pas un vague sentiment général,
il n’est pas une affirmation désincarnée.
C’est la réalité de ce que Dieu fait
pour moi, pour vous.
Lui ne nous lâchera jamais (Jean 10 / 28).

Alors, qui que vous soyez,
si vous faites confiance
à cet amour que Dieu vous porte,
si vous croyez que Jésus a donné sa vie pour vous
une fois pour toutes,
« ne craignez rien »,
mais comptez sur lui,
remettez-vous-en à lui
pour tout ce qui concerne votre vie
passée, présente et à venir.

« Si vous savez cela,
vous êtes heureux,
pourvu que vous le mettiez en pratique. »
(Jean 13 / 17)

Bonne semaine à chacun,
dans cet amour de Dieu pour vous.

pasteur David Mitrani

 

 

 

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