Méditation du 15 octobre

Veux-tu ne pas craindre l’autorité ? Fais le bien, et tu auras son approbation,car elle est au service de Dieu pour ton bien.  

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/n7JjWJDzd3A )

Chers amis,

Veux-tu ne pas craindre l’autorité ?
Fais le bien, et tu auras son approbation,
car elle est au service de Dieu pour ton bien.
(Épître aux Romains, ch. 13, v. 3-4)

Alors, bien sûr, nous obéirons…
Nous obéirons la mort dans l’âme,
après avoir entendu qu’il faut
« réduire les contacts privés,
qui sont les contacts les plus dangereux » !

Nous obéirons,
mais nous n’en penserons pas moins.
Tout comme nous portons des masques en extérieur,
tout comme nous restons à 1 m au moins de distance au culte,
tout comme… etc.,
des mesures dont le bien-fondé nous échappe parfois,
et parfois à juste titre !

Nous obéirons,
tout en assistant à la réduction de la vie sociale
et des libertés publiques et individuelles,
à la condamnation à mort de la restauration et du spectacle
et de tant et tant de petites entreprises,
au maintien des hôpitaux dans une situation humainement inacceptable,
etc. : vous connaissez cette litanie comme moi…

Nous obéirons donc,
mais comme chrétiens il nous faudra trouver, inventer,
les moyens et astuces
pour garder et renouveler une vraie vie sociale,
qui ne soit pas à base de télétravail et d’internet,
mais de rencontres et, justement, de « contacts privés » !

Car dans le même chapitre que je vous citais d’entrée,
l’apôtre Paul écrivait deux phrases plus loin (v. 8 et 10) :

Ne devez rien à personne,
si ce n’est de vous aimer les uns les autres ;
car celui qui aime les autres a accompli la Loi.
L’amour ne fait pas de mal au prochain :
l’amour est donc l’accomplissement de la Loi.

Nous obéirons donc à « l’autorité »,
bien que nous ne devions rien à ceux qui l’exercent,
mais par amour les uns des autres,
pour tenter de ne pas nous contaminer,
pour respecter les plus faibles et ceux qui ont peur.

Nous obéirons,
mais nous ne renoncerons jamais
aux relations, à la vie sociale,
au souci des autres,
à nous voir et nous entendre,
à profiter les uns des autres.

Nous obéirons,
mais notre identité n’est pas là :
elle est en Christ,
qui a donné sa vie pour chacun de nous,
nous instituant frères et sœurs les uns des autres.
« Nous sommes unis dans la famille
car Dieu nous lie à toujours dans une chaîne d’amour. »

Bon courage,
fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

 

 

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