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Méditation biblique du Jeudi saint 6 avril
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autour de la sainte cène
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Bonjour à tous !
Aujourd’hui c’est Jeudi saint, demain Vendredi saint.
Pourquoi « saint » ? Qu’est-ce qui est saint ?
Autrefois on parlait de « saint ministère » – pour les pasteurs, s’entend.
On parle bien toujours de « sainte cène » et parfois de « la sainte Bible ».
En même temps, ne dit-on pas que « Dieu seul est saint » ?
On l’envoie assez à la figure d’autres chrétiens qui utilisent plus volontiers ce mot !
Alors, Jeudi saint, sainte cène ? Bien sûr.
« Saint » renvoie certes à Dieu.
Or le dernier souper de Jésus en forme de seder de la Pâque juive
que nous célébrons à chaque culte sous forme de « sainte cène »
renvoie bien à Dieu, dans la personne de son Fils Jésus-Christ.
Y a-t-il là quelque magie mystérieuse pour le commun des mortels ?
Pour les mortels, oui, assurément.
Mais les chrétiens n’en sont plus… !
Nous sommes « saints » nous-mêmes,
c’est ainsi que « saint » Paul nous appelle dans l’adresse de ses lettres.
Et c’est donc au sein d’une même sainteté,
celle donnée en Jésus-Christ,
que nous nous retrouvons en « communion des saints »
lorsque nous prenons ensemble la sainte cène.
Que se passe-t-il alors dans ce « repas sacré » (autre traduction) ?
Rien que de très ordinaire pour des chrétiens.
Les gens, nous y compris, ne prennent-ils pas chaque jour leur(s) repas ?
De même les assemblées chrétiennes prennent à chaque fois leur repas :
nous y sommes nourris de la réalité de la présence du Christ
mort et ressuscité pour nous.
Comment ? Parce qu’il est là !
Le temps et l’espace sont suspendus :
nous sommes en présence de notre Seigneur et Sauveur devant le trône de Dieu.
Dans cette présence, que le pain et le vin signifient,
nous sommes nous-mêmes révélés à nos yeux et à ceux de Dieu
comme des saints, des gens mis à part pour lui.
Ce n’est pas notre œuvre : comment pourrions-nous ?!
C’est celle de Dieu par son Esprit.
Devant lui, à cause de Jésus,
nous ne sommes plus des pécheurs voués à la mort,
mais des vivants ressuscités, déjà.
Nous pouvons donc cesser de pleurer sur nos malheurs et ceux des autres.
Au lieu de ça,
armons-nous de tout ce que Dieu nous donne en Jésus par l’Esprit saint.
Pécheurs mortels, nous ne pouvons que tomber encore plus bas.
Mais chrétiens ressuscités, nous avons été remis debout
et nous pouvons marcher fermement et joyeusement
sur toute sorte de chemins, là où Dieu nous a placés ou laissés.
Oui, ce jeudi est saint, la cène que nous y célébrons est sainte,
et nous-mêmes qui y participons sommes saints
de par l’amour miséricordieux de Dieu notre Père.
À Celui qui peut, par la puissance qui agit en nous,
faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons,
à Lui soit la gloire dans l’Église et en Jésus-Christ,
de génération en génération, aux siècles des siècles ! Amen.
(Épître aux Éphésiens 3 / 20-21)
Heureuses fêtes de Pâques bénies.
pasteur David Mitrani