Méditation biblique du 9 juillet

La grâce est joie, surprise, émoi, salut pour moi pécheur !    

Chers amis, frères et sœurs,

1. La grâce est joie, surprise, émoi, salut pour moi pécheur !
Enfant perdu, aimé pourtant, aveugle, enfin je vois !
2. La grâce a mis le trouble en moi, et m’en a délivré,
Trésor précieux, signal dressé, à l’heure où naît la foi.
3. La grâce vient à bout de tout : prisons, travaux, périls !
Chemins ouverts, chemins fermés, au but elle me conduit.
4. Seigneur, tu m’as promis la paix, ta droite me soutient.
Tu es ma force et mon secours tout au long de mes jours.

Ce chant, vous pouvez le chanter
sur l’air de Amazing grace,
c’en est une bonne traduction (dans notre recueil Alléluia, le n° 45-24).

Que produit donc la grâce ?
D’abord, elle me chamboule !
Celui qui pense que la religion est une simple conviction privée,
voire de simples rites au long de la vie,
n’a rien compris au christianisme.

Quand le Seigneur s’approche,
son serviteur tremble.
Mais il découvre alors que ledit Seigneur est Père
et que lui n’est pas son serviteur, mais son enfant !
Ensuite il réalise que, logiquement,
les autres serviteurs et servantes de Dieu,
qu’il supportait plus ou moins à ses côtés,
n’en sont pas non plus,
mais sont ses frères et sœurs, qui lui sont donnés.

Toutes ces transformations,
que la grâce agissante de Dieu opère en moi,
ne sont pas qu’intérieures,
changements de regards,
changements de comportements,
l’espérance au lieu de la culpabilité,
l’amour au lieu de la peur.

Elles sont aussi le moyen de ma liberté.
Celle-ci n’est pas au bout du chemin,
après ma mort (comme le chante O freedom…).
Cette liberté est à vivre aujourd’hui.
Je ne suis plus prisonnier des étiquettes,
ni de l’économie, ni de l’idéologie,
d’aucun esclavage.
Je puis m’engager librement (mais n’y suis pas obligé),
je puis me dégager librement (ou aller jusqu’au bout),
je puis aussi changer de combat, ou ne pas combattre.
Je puis me réaliser dans mon travail
mais aussi me réaliser sans avoir de travail.
Je puis chérir ma famille et vivre pour elle
ou bien n’en point avoir et néanmoins vivre debout.

La grâce de Dieu, parce qu’elle s’est manifestée
dans la liberté du Christ jusque dans la mort,
parce qu’elle se manifeste dans la victoire du Christ sur la mort,
et que dans la foi cette victoire est mienne,
la grâce de Dieu me libère de tout déterminisme,
génétique, culturel, psychologique, social, etc.
Je ne suis plus que ce que Dieu fait de moi,
en Christ, jour après jour,
et c’est génial !

Tenez bon ! Tenez ferme !
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?! » (Romains 8 / 31)

Nos méditations hebdomadaires reprendront en septembre.
Salutations fraternelles à tous,
pasteur David Mitrani

 

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