Méditation biblique du 9 février

autour de l'Évangile selon Matthieu 12 / 2. 8

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Chers amis auditeurs ou lecteurs,

 

La liste fédérative de lectures quotidiennes
nous offre en ce moment de lire l’Évangile selon Matthieu.
En voici un extrait, au chapitre 12 :

Les Pharisiens dirent à Jésus :
« Voici que tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le shabbat. »
Mais Jésus leur répondit : « Le Fils de l’homme est maître du shabbat. »
(Évangile selon Matthieu 12 / 2 et 8)

 

Les Pharisiens étaient de fidèles observants de la Loi de Moïse.
Le « Fils de l’Homme », c’est le titre que se donne Jésus,
reprenant la figure d’une vision du livre de Daniel (ch. 7, v. 13 et 14).
C’est le souverain juge de la fin des temps.
Quant aux disciples, ils avaient faim et ont froissé des épis de blé pour les manger.
Or pendant le shabbat (le samedi), on ne fait rien, par respect pour Dieu.

 

Pourquoi alors nous, les disciples de Jésus, ne respectons-nous plus le shabbat
(en dehors des Adventistes) ?
À cause de cette histoire, justement.
Mais avons-nous raison ?

 

Je voudrais attirer votre attention, pour notre vie de tous les jours,
sur deux éléments importants.

 

Le shabbat, c’est le repos.
Non pas par fatigue accumulée, ni par nécessité médicale, mais par choix :
nous ne sommes pas des esclaves forcés à travailler 24 h sur 24 (Deutéronome 5 / 15),
et Dieu lui-même, qui a tout créé, s’est reposé le 7<sup>ème</sup> jour (Exode 20 / 11).

 

Ce qui signifie que, par respect pour l’œuvre de création et de libération
dont nous sommes les bénéficiaires –
et, à vrai dire, pour pouvoir en bénéficier pleinement –
ce repos, ce rien faire par nous-mêmes, nous est nécessaire.
C’est un cadeau supplémentaire de Dieu, qui permet la vie.

 

Or, libérés des obligations religieuses légales par Jésus lui-même,
les chrétiens ont pensé que ce repos pouvait être vécu le dimanche,
jour où nous célébrons la résurrection du Christ,
mais aussi à travers tout le reste :
c’est en tant que nous sommes reposés et tournés vers le Dieu créateur et sauveur
que nous pouvons vivre tous les aspects de notre existence,
activités comprises.
Nous ne dépendons pas d’elles, mais de Dieu seul.

 

Deuxième élément, qui rejoint le premier, lorsque nous entendons Jésus nous dire :

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés,
et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez du repos pour vos âmes.
(Évangile selon Matthieu 11 / 28-29)

Je vous en avais parlé il y a 15 jours…

 

Celui qui se repose sur Jésus, en Jésus,
est libre, libéré de tout ce qui fatigue et fait mourir.
Et c’est bien pourquoi
nous ne célébrons plus le shabbat en tant que tel :
toute notre existence chrétienne est désormais shabbat,
repos en Dieu, repos sur Jésus.

 

Ce que les Pharisiens et tous les légalistes et fondamentalistes ne comprennent pas,
c’est qu’en Jésus nous avons une vraie liberté,
que rien ne nous est interdit et que rien ne nous est obligé :
nous ne devons fuir que ce qui nous remettrait sous un joug pesant,
que cela vienne de nous ou des autres.

 

Alors vivons donc le shabbat, mais pas le samedi ou le dimanche :
c’est tous les jours, dans toutes nos activités,
que Dieu est notre créateur et sauveur, en Jésus.

 

Qu’en lui votre semaine entière soit bénie.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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