Méditation biblique du 8 juin

autour de l'Évangile selon Jean 5 / 22-23a

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Chers amis, auditeurs ou lecteurs,

 

Après Pentecôte et la Trinité, voici un bref passage d’un discours de Jésus :

Le Père ne juge personne, mais il a remis tout jugement au Fils,
afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père.
(Évangile selon Jean 5 / 22-23a)

 

Bonne ou mauvaise nouvelle ?
La mauvaise serait de croire que le jugement du Fils – c’est-à-dire de Jésus –
serait le même que celui qu’on prête au Père.

 

Or que voit-on de Dieu sans Jésus ? Ce que les humains fantasment :
un être tout-puissant et lointain, juge sévère sans compassion,
appliquant strictement les nombreuses condamnations
contenues dans les commandements de l’Ancien Testament…

 

Bref, ce que nous rêvons d’être et de faire les uns à l’égard des autres,
et que parfois nous faisons effectivement :
un jugement sans nuances, nous qui, naturellement, serions sans reproche !

 

Bien sûr, déjà dans l’Ancien Testament,
ceci ne correspond nullement à Dieu tel qu’il nous est montré dans les textes.
Comme l’apôtre Paul l’écrira clairement aux Romains,
les commandements sont là pour nous montrer ce que nous mériterions
si Dieu était tel que nous l’imaginons : oui, notre vie est condamnable,
non pas parce que nous sommes mauvais, mais parce que nous vivons sans Dieu…

 

L’Évangile consiste par contre en ceci : Dieu a fait le chemin vers nous
puisque nous sommes incapables de faire le chemin vers lui.
Ce chemin, c’est la personne de Jésus,
c’est la venue comme homme du Fils éternel de Dieu.

 

S’il était venu pour nous condamner comme nous pensons que le Père le fait,
quel intérêt ? quelle nouveauté ?
Il est venu nous appeler à la confiance plutôt qu’à la crainte,
à l’amour plutôt qu’au jugement.

 

L’évangéliste nous avait prévenu deux chapitres plus haut :

Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.
Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde,
mais pour que le monde soit sauvé par lui.
Celui qui croit en lui n’est pas jugé ;
mais celui qui ne croit pas est déjà jugé,
parce qu’il n’a pas cru au Nom du Fils unique de Dieu.
(Évangile selon Jean 3 / 16-18)

 

On pourrait le dire autrement en utilisant l’image du tribunal (cohérente avec celle du jugement),
dans laquelle le juge, c’est Dieu, l’avocat de la défense, c’est Jésus, et le procureur, c’est le satan.
Eh bien, notre texte d’aujourd’hui nous annonce que le jugement
– où nous sommes les accusés, bien sûr – a été remis à l’avocat de la défense !

 

Alors oui, bonne nouvelle, très bonne nouvelle !
Il faut et il suffit de faire confiance à notre avocat
– comme le Saint-Esprit, cet autre avocat, nous convainc de le faire !
Croire en Jésus, croire au Fils,
c’est faire confiance dans le fait qu’il a donné sa vie pour nous,
prononçant ainsi, définitivement, une grâce irrévocable à notre égard.

 

Le Nom de Jésus, la personne-même du Fils unique de Dieu,
est la seule garantie que nous ayons pour vivre la vie éternelle

aujourd’hui et demain, avec l’aide du Saint-Esprit.
Il est la garantie de notre liberté et de notre dignité d’enfants de Dieu.

 

À nous d’en vivre au quotidien !
Bonne semaine, en lui.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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