Méditation biblique du 7 novembre

autour de la première épître aux Corinthiens, ch. 3, v. 18-21a

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Bonjour !

 

Le texte de ma liste habituelle pour aujourd’hui
résonne curieusement avec l’actualité du monde politique et international.
Et je ne pense pas seulement à l’élection présidentielle aux États-Unis !
Entendez plutôt l’apôtre Paul :

Si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle,
qu’il devienne fou, afin de devenir sage.
Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu.
Aussi est-il écrit : “Il prend les sages dans leur fourberie”.
Et encore : “Le Seigneur connaît les raisonnements des sages, qu’ils sont vains”.
Que personne donc ne mette sa gloire dans des humains.
(Première épître aux Corinthiens, chapitre 3, versets 18-21a)

 

Citation un peu longue sans doute, mais je n’ai pas voulu couper au milieu…
D’autant que tout ceci peut aussi nous concerner, vous et moi !
Que “la sagesse du monde” soit “folie devant Dieu”,
il suffit de comparer les deux pour s’en convaincre :
ce que nous avons sous les yeux et ce que la Bible nous dit de Dieu…

 

Ce que nous avons sous les yeux ? Dans la presse et les media, certes,
dans la rue et à notre porte, mais aussi dans notre vie et notre miroir !
On a l’impression que le monde s’emballe et court à sa perte…
Sauf que c’est comme ça depuis toujours !

 

La raison ? Oh ! pas la volonté de Dieu !
Mais plutôt que certains “pensent être sages”
mais le sont selon la mode et les valeurs du monde,
où la force prime le droit et où même celui-ci favorise les puissants,
où les gens sont asservis à l’économie
et aux règles d’une finance que plus rien ni personne ne semble maîtriser.

 

Il suffit de parcourir les réseaux sociaux
pour voir les dégâts de ce “siècle” dans les fantasmes des individus :
appels à la puissance ou à la solitude, à se détacher des relations humaines,
à préférer la nature aux gens et à s’affirmer face à tous.

 

C’est le contraire de ce que montre la Bible,
le contraire de ce que Jésus a vécu !
Mais certes les grands de ce monde gouvernent ainsi,
de part et d’autre de l’Atlantique,
de part et d’autre du Pacifique,
de part et d’autre de la Méditerranée…
Chacun y mettra les noms qu’il veut, mais tous sont ainsi…

 

L’apôtre Paul n’appelle pas à changer les autres et le monde,
rêve vain et idolâtre s’il en est…
Il s’adresse aux chrétiens : “parmi vous”, écrit-il…
Vous qui m’écoutez ou me lisez,
pensez-vous être sage pour mieux vous en sortir ?
Croyez-vous que vous avez raison dans vos choix et vos relations ?
Devenez donc fou !

 

Devenez fou, c’est-à-dire faites confiance à la parole de Dieu !
Laissez votre vie et vos pensées être contaminées par cette parole,
parole d’abaissement et de vie plutôt que d’affirmation de soi et de mort.
Celui ou celle qui veut s’affirmer devant ou contre les autres
ne rencontrera que des concurrents, bataille d’égos ne faisant que des victimes !
Celui ou celle qui se sait aimé de Dieu
n’en a plus rien à faire de devoir s’affirmer dans le monde.

 

Il en est d’autres qui, sans chercher à s’affirmer eux-mêmes,
préfèrent suivre un leader, un chef admiré dont on attend le salut.
Là encore, attente vaine : de tels chefs se moquent de qui les suit !
Encore une fois : regardez les puissants, mais ne les admirez pas :
plaignez-les, eux et ceux qui les suivent !
Et ne les imitez pas, ni dans la famille ni au travail ni dans la société ni dans l’Église !

 

Notre Dieu est un Dieu libérateur, il nous libère de tout ce qui nous rend esclave,
à commencer par nous-mêmes et par toutes les idoles sociétales ou mondiales.
Il nous libère de devoir être ou paraître.
Il a donné sa vie pour nous : cela ne nous suffirait-il pas ?

 

Bonne semaine !

 

pasteur David Mitrani

 

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