Méditation biblique du 5 octobre

autour de la première épître de Jean, ch. 2, v. 24b-25

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Bonjour à tous !

 

La liste de lectures quotidiennes de la Fédération protestante
nous propose aujourd’hui un texte difficile,
mais dont je retiens avec vous cette phrase :

Si ce que vous avez entendu dès le commencement
demeure en vous,
vous demeurerez, vous aussi, dans le Fils et dans le Père.
Et voici la promesse qu’il nous a faite : la vie éternelle.
(Première épître de Jean 2 / 24b-25)

 

De quel commencement s’agit-il ?
Notre baptême ?
Mais la plupart d’entre nous, enfants, n’avons rien entendu ni compris ce jour-là !
Notre catéchisme alors ?
Nous avons entendu beaucoup (ceux qui y sont allés, en tout cas),
en avons relativisé beaucoup, et oublié beaucoup…

 

Saint Jean, dans ce texte, ferait-il de l’Histoire ?
Le commencement : depuis la création du monde ?
ou bien depuis la venue de Jésus ?
ou depuis la Pentecôte, quand les premiers chrétiens ont reçu le Saint-Esprit ?

 

Oui, sans doute cette dernière date est-elle la bonne !
Mais vous et moi n’y étions pas…
Nous, nous avons deux choses, deux événements de parole
qui sont au commencement de notre foi, de notre confiance en Dieu.

 

Tout d’abord nous avons la Bible,
qui nous a été enseignée, dans la famille et dans l’Église,
mais surtout dont nous disposons toujours et que nous pouvons lire à tout moment !
Cette Bible que l’Église remet à ses catéchumènes et à ses mariés,
et qu’elle étudie continuellement, qu’elle prêche chaque dimanche
et que je suis en train de vous commenter…

 

Et puis nous avons le moment – les moments –
où nous entendons Dieu s’adresser à nous,
où nous sommes mis en présence de lui, le Père de Jésus, notre Père,
et où nous éprouvons son amour, la vérité de son être.
Nous y reconnaissons ce qui nous a été enseigné, ou que nous avons lu,
mais avec un caractère de vérité qui ne nous avait pas frappé jusque là.

 

Bref: c’est un vrai commencement, ou un vrai recommencement.
Notre existence quotidienne a été repositionnée
par cette parole, cette rencontre.
Alors nous ne croyons plus simplement que Dieu existe,
mais nous croyons vraiment en lui,
nous savons qu’il est là et nous pouvons lui faire confiance.

 

C’est le travail du Saint-Esprit dans notre vie, notre âme, notre corps…
Il nous met en relation, il tisse le lien, entre Jésus et nous,
comme entre lui et son Père.
Nous entrons en communion avec le Dieu éternel,
et c’est là que nous trouvons notre propre vie éternelle,
gratuitement, joyeusement.

 

C’est là aussi que toutes les autres vérités
se révèlent être des mensonges, des fables, des enfumages…
Tous les discours sur ce que nous sommes et sur le monde, sur la puissance
et sur les puissances qui prétendent nous soumettre
ou auxquelles nous devrions prêter allégeance…

 

Dans la relation avec Dieu, dans la présence du Père et du Fils dans l’Esprit,
dans la communion de Jésus-Christ,
c’est notre liberté que nous avons trouvée.
Profitons-en pour la vivre !

 

Bonne semaine à tous, en Lui.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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