Méditation biblique du 4 mai

Bonjour à tous !

Revoici une belle parole, une bonne nouvelle de notre Bible :

La nuit ne sera plus,
et ils n’auront besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de la lumière du soleil,
parce que le Seigneur Dieu les éclairera.
Et ils régneront aux siècles des siècles.
(Apocalypse 22 / 5)

Cette phrase provient de l’Apocalypse, qui est une vision,
une prophétie toute en images et en références aux Écritures juives.

La bonne nouvelle de ce passage, qui a été annoncée dès les versets précédents,
c’est la fin de la nuit, c’est la mort de la mort.
Les peuples et les personnes marchent comme en une nuit,
sans repères fiables, sans lumière véritable et durable.
Mais ça, c’est fini. La promesse, c’est que c’est fini.

Autant faut-il le dire à tous ceux qui, aujourd’hui,
marchent dans la nuit ou même n’arrivent plus à marcher,
tellement profondes sont leurs ténèbres :
en Jésus-Christ, c’est fini.
Mais pas comme on s’imagine que la vie actuelle se termine : dans la mort, le néant.
Non. Ce sont les ténèbres qui s’achèvent, pas la vie, pas la marche !
Le repos n’est pas la mort, mais la marche sans les difficultés !

Bien sûr, dans ce monde, il y a des lumières, des soleils !
Ou des gens, ou des idées, qui croient être des lumières…
Mais qui ne sont que de pâles lueurs au cœur de la nuit,
qui n’éclairent rien, ou qui n ‘éclairent pas vraiment ;
ou encore qui aveuglent un court instant, et puis : plus rien…

Ça aussi, c’est fini. Fini de se prendre pour des lumières !
Finies les idéologies de mort

qui prétendent donner une nouvelle vie et faire marcher au pas !
Finis les soleils toxiques, les illusions décevantes,
fini l’attrait du précipice pour les gens et les sociétés !

À la place : Dieu.
Pas la religion, pas les religieux : Dieu lui-même.
Pas n’importe quel Dieu : le Père de Jésus-Christ,
le Dieu qui a donné sa vie pour tuer la mort et nous faire renaître.
Non pas un Dieu de puissance avec étendards et trompettes,
mais celui qui a fait de la croix une victoire,
une victoire définitive, pour vous, pour moi.

Alors, avec lui, en lui, dans cette victoire,
la promesse, c’est notre règne éternel avec lui, dans sa lumière.
Nous qui étions esclaves, nous qui sommes esclaves
de tout ce qui nous arrive du dedans de nous-mêmes comme aussi du dehors,
nous avons non seulement été libérés,
mais d’esclaves nous sommes devenus rois et reines,
non pas sur les autres, mais sur nous-mêmes.

Notre existence d’enfants de Dieu nous a été rendue,

restituée telle que Dieu la voulait, afin que nous vivions libres,
libres seigneurs et dames de nos vies,
que nous marchions debout, vers la lumière.

C’est une promesse, elle est au futur, elle est en images.
Mais dans la foi, dans la confiance,
elle prend déjà forme dans la vie concrète des chrétiens.
Il est temps de relever la tête, de ne plus se confier en des lumières faillibles,
mais dans la seule lumière pérenne : celle du Dieu qui nous aime.

Attendons-la activement, espérons-la, annonçons-la.
Vivons-la. Car déjà elle brille sur nous.

Bonne semaine à tous.

pasteur David Mitrani