Méditation biblique du 30 mars

autour de la première épître de Pierre 1 / 21

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Chers auditeurs et lecteurs, bonjour !

 

Nous écoutons aujourd’hui un petit verset de la première lettre de l’apôtre Pierre.
Il venait de rappeler que nous avons été rachetés par le sang versé du Christ.
Et voici ce qu’il rajoute :

Par lui, vous croyez en Dieu qui l’a ressuscité d’entre les morts

et lui a donné la gloire,
afin que votre foi et votre espérance soient en Dieu.
(Première épître de Pierre, 1 / 21)

 

Est-ce le cas ? Je veux dire :
quel est pour nous le rapport entre la mort et la résurrection de Jésus
et notre foi en Dieu ?
En quel Dieu mettons-nous notre espérance ?

 

En fait, bien souvent, nous avons notre propre idée de Dieu.
Elle nous vient d’instances diverses :
la psychologie de l’humanité, notre propre psychologie des profondeurs,
notre univers social et culturel, notre histoire personnelle, etc.

 

Cette idée est tout, sauf biblique.
En gros, Dieu est ce que j’aimerais être mais que je ne pourrai jamais,
il a la puissance dont je manque, la stabilité dont je manque ;
il est celui qui peut pallier mes manques…

 

Bien sûr, pour nous autres, cette idée de Dieu est modifiée, un peu,
par ce que nous avons lu ou cru lire dans la Bible :
Dieu créateur, Dieu juge, Dieu législateur et moraliste, Dieu maître de l’Histoire, etc.

 

Ce sont ces images à la fois païennes et bibliques
qui informent notre foi, notre prière, notre espérance.
Ce sont elles aussi qui, dans le malheur ou la souffrance,
nous font dire que Dieu nous abandonne, ou qu’il nous éprouve, ou nous condamne,
voire qu’il n’existe pas…

 

Il est vrai que ce Dieu qui sert à combler les manques – les miens et ceux de la science –
et qui ressemble si fort à Zeus, à Wotan ou au Dagda,
ce Dieu n’existe pas.

 

Où puis-je alors trouver le vrai Dieu ? Certes pas au fond de mon cœur !
L’apôtre Pierre nous le dit clairement : « par le Christ vous croyez en Dieu ».
C’est donc en regardant Jésus, en regardant et méditant

sa mort et sa résurrection, son « amour jusqu’au bout »,
que nous pouvons connaître Dieu et lui faire confiance.

 

Dans l’Évangile selon Jean, Jésus le dit dans deux formules lapidaires :

« Nul ne vient au Père que par moi. »
« Celui qui m’a vu a vu le Père. »
(Évangile selon Jean, 14 / 6 et 9)

On ne peut connaître Dieu,
n’avoir même seulement qu’une vague idée de qui il est et de ce qu’il fait pour nous,
qu’en regardant Jésus.

 

Et c’est avec cette nouvelle image

que nous pouvons oblitérer ou contrebalancer les autres images,
celles que nous avons naturellement ou culturellement.
Nos confessions de foi elles-mêmes, qui pourtant se veulent fidèles à Jésus,
doivent être considérées comme relatives à la croix du Christ.

 

Le vrai Dieu n’est ni au ciel ni ici-bas.
Il est celui dont l’amour nous apparaît dans le don de soi qu’a fait Jésus
et dans la victoire sur la mort dont témoigne sa résurrection.
Notre foi et notre espérance résident là, dans la victoire de la croix,
dans la personne de Jésus ressuscité.

 

Nous avons confiance que sa mort et sa vie sont notre vie,
notre vie actuelle et notre vie pour toujours.
Qu’à ce Dieu seul soit la gloire et non pas à nous-mêmes et à nos fantasmes.

 

Bonne semaine à vous sous son regard.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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