Méditation biblique du 3 novembre

autour de l'Apocalypse de Jean 7 / 10. 12

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Chers amis,

 

Les Réformés ne fêtent pas la Toussaint, mais les Luthériens, oui !
Voici un extrait du texte qui était proposé pour la prédication de ce jour-là en Alsace :

Le salut à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau !
Amen ! La louange, la gloire, la sagesse,

l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force
à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen !
(Apocalypse 7 / 10. 12)

 

L’Apocalypse est le récit d’une vision, comme vous savez.
À ce moment-là de la vision, après avoir « vu » les 144 000 serviteurs de Dieu,
voici « une grande foule que nul ne pouvait compter »
et c’est cette foule innombrable qui chante avec les anges les louanges de Dieu.

 

Voici une multiple bonne nouvelle !
Tout d’abord, on s’imagine toujours que 144 000 est un nombre limité.
C’est 12×12×1000, un millier d’Israël au carré,
une plus que plénitude du peuple de Dieu,
l’expression de la surabondance du choix de Dieu

parmi les Juifs et les païens dont nous sommes.

 

Et comme si ça ne suffisait pas, outre ces « serviteurs de Dieu »,
il y a cette foule, c’est elle le peuple de Dieu, qui ne se limite pas à ses serviteurs !
Elle, elle est innombrable.
Je ne vous dirai donc pas qui en fait partie ou pas.

 

Ce que je peux vous dire,
c’est que cette foule chante, elle chante les louanges de Dieu
« devant le trône de Dieu et de l’Agneau »,
comme l’écrit Jean, le Voyant de l’Apocalypse, qui a reçu cette vision dans son exil.

 

Nous « voyons » donc ici un culte,
non pas avec peu de gens comme dans nos temples, mais avec beaucoup plus !
Et c’est ça qui compte !
En serez-vous ?
Mettrez-vous votre honneur à chanter les louanges de Dieu et de son Christ ?
– car c’est lui, l’Agneau immolé : le crucifié ressuscité.

 

N’attendez pas ! La louange de Dieu n’attend pas !
Pourquoi ? Parce qu’à lui seul soit la gloire :
c’est bien ce que chantent ces voix célestes

qui sont peut-être les nôtres, en espérance.

 

Chanter cette louange,
c’est renoncer à toute prétention pour nous-mêmes

ou pour des hommes réputés grands (hommes ou femmes ou partis ou idées).
Chanter cette louange,
c’est reconnaître que le sens, le présent et l’avenir de nos existences à nous,
se trouvent en Jésus-Christ et nulle part ailleurs.

 

Or concrètement nous en sommes loin.
Rappelez-vous Jésus qui nous dit :

« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.
La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? »
(Évangile selon Matthieu 6 / 25)

 

Certains pensent peut-être : « il dit ça parce qu’il a ce qu’il lui faut… »
Oui, j’ai ce qu’il me faut, autant qu’il vous soit donné de le savoir.
Mais en fait, de quoi ai-je vraiment besoin ?
Et vous ? Que vous manque-t-il vraiment ?

 

Les « chanteurs » du culte céleste ont répondu, eux :
ils ont ce dont ils ont besoin,
parce qu’ils sont au bénéfice de l’action de Dieu en Jésus-Christ

qui a donné sa vie pour eux et qui leur donne la victoire !

 

Le salut n’est pas dans la santé, la richesse, la notoriété, le pouvoir.
Il est en Jésus-Christ.
On peut mourir jeune et en bonne santé (!), avec du carburant et du pouvoir !
On ne peut vivre qu’avec Dieu pour aujourd’hui comme pour l’éternité.

 

Vivrez-vous cette éternité dès aujourd’hui ?
Soyez bénis – en Christ !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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