Méditation biblique du 29 septembre

autour du Psaume 90 / 4 .12

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Chers paroissiens, frères et sœurs,

Le psaume de ce jour dans la liste de la Fédération protestante
est le Psaume 90, dont voici deux phrases :

Mille ans sont, à tes yeux,
Comme le jour d’hier, quand il passe,
Et comme un quart de la nuit. […]
Enseigne ainsi à compter nos jours,
Et nous conduirons un cœur de sagesse.
(Ps. 90 / 4. 12)

 

Nous sommes souvent comme des païens :
nous croyons être environnés de « nos » morts et des « forces » de la nature.
Ainsi sont nos dieux, qui nous font peur et nous maltraitent,
mais par lesquels nous espérons un présent et un avenir meilleurs.

 

Et puisque nous sommes chrétiens,
nous assimilons facilement notre Dieu à ces faux dieux, à ces idoles.
Nous pensons qu’il est là, tout près,
qu’il remplit tout, y compris nous-mêmes…
Cela nous inquiète ou nous rassure, mais ne sert pas à grand chose.

 

Car ce dieu si près de nous, qui suit notre temps et notre lieu,
n’agit pas plus que les ancêtres ou les fleuves pour améliorer notre existence !
Et nous ne comprenons pas pourquoi…
Nous traitons Dieu comme un démon domestique et nous voudrions qu’il nous obéisse…

 

La Bible porte un enseignement constant sur qui et où est Dieu :
il est hors du temps et de l’espace,
il est créateur d’une réalité – notre monde – qui ne le contient évidemment pas.
Tout comme notre existence – ne le savez-vous pas ? –
ne le contient pas non plus.
Il nous est inconnaissable.

 

Et pourtant, ce même Dieu s’est fait proche de nous,
de chacun avec qui il tisse un dialogue.
Car Jésus-Christ, qui est ce Dieu, et homme en même temps,
a vécu notre temps, notre monde :
il y est né comme homme,
il y est mort, lui le Dieu-homme, Dieu unique et homme particulier.

 

Mais il n’est pas un mort avec qui parler, illusion des malheureux…
Il est un vivant qui nous interpelle dans notre existence concrète.
Vus depuis son éternité, nous ne sommes rien,
mais vus depuis son amour désintéressé,
nous sommes ses frères et sœurs
qu’il veut conduire sur le chemin de la vie, ici et maintenant, et pour toujours.

 

Dieu, qui est parfaitement Dieu insaisissable, sans nous,
a voulu être notre Dieu,
non pas pour nous manipuler – serait-ce pour notre bien –
mais pour nous aimer et nous aider,
nous accompagner de son Esprit en nous faisant entendre sa Parole.
Car l’amour est parole, toujours.
Il ne se tait ni ne demande le silence, mais il sollicite en s’offrant.

 

Jésus-Christ connaît-il donc notre temporalité, notre époque,
notre vie personnelle à chacun,
ou bien règne-t-il « au ciel » par-delà les millions d’années ?
Les deux !

 

C’est par la parole
– que nous pouvons entendre à travers la Bible,
par la prédication et la cène,
et recevoir dans la prière –
c’est par la parole qu’il nous appelle à vivre son éternité,
à être maîtres du monde, notre monde, notre vie,
par le don de soi, à son image à lui.

 

« Nos jours » le concernent,
la sagesse est la sienne et non pas l’une des nôtres.
Si nous accordons notre vie à cette parole, à cette sagesse,
alors « le jour d’hier » est passé,
nous sommes « fils de la lumière et fils du Jour »,
le Jour à venir, le jour éternel,
comme l’apôtre Paul l’écrivait aux Thessaloniciens
(1 Thessaloniciens 5 / 5).

 

Confions-nous donc en lui,
la nuit s’achève, et lui est victorieux, pour nous.

 

Bonne semaine à tous,
fraternellement.

pasteur David Mitrani

 

 

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