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Chers amis lecteurs et auditeurs,
La liste de la Fédération protestante
nous invite en ce moment à lire le livre de l’Apocalypse de Jean,
le dernier de la Bible.
« J’ai mis devant toi une porte ouverte que nul ne peut fermer,
parce que tu as peu de puissance,
que tu as gardé ma parole et que tu n’as pas renié mon nom. »
(Apocalypse 3 / 8)
C’est ce que Jean écrivait à l’Église de la ville grecque de Philadelphie
de la part de Jésus.
C’est Jésus qui dit cette phrase…
On peut naturellement l’entendre
comme adressée à chaque croyant,
à chaque personne qui a « gardé sa parole et n’a pas renié son nom »…
Ceci déjà nous interpelle.
En effet, suis-je de ceux-là ?
Croyant, certes, chrétien, bien sûr.
Mais cette foi chrétienne ne consiste pas en doctrine,
comme vous savez bien.
Dieu ne me demandera pas avec quelle confession de foi j’aurai été d’accord !
La foi chrétienne consiste en relation correcte avec Jésus.
Est-ce que je reçois sa parole,
est-ce que je le reçois, lui,
en tant qu’il est la parole que Dieu adresse à mon existence ?
Il est le seul moyen qui me soit donné pour « accéder » à Dieu,
ou plutôt par lequel Dieu vient jusqu’à moi
et me traite comme son enfant.
Jésus a « reçu le nom qui est au-dessus de tout nom »
(Épître aux Philippiens 2 / 9-10),
il reçoit son identité de Dieu et me donne la mienne.
C’est fait une fois pour toutes
et pourtant cela advient chaque jour de ma vie,
si je le laisse faire !
Alors, pour toujours et chaque jour, la porte est ouverte !
Quelle porte ?
Toutes celles qui étaient fermées !
Dans ma vie, nombreux sont les verrous,
nombreuses les portes fermées,
par moi ou par d’autres,
par ma psychologie ou par la société,
par la santé ou par les finances…
« Parce que tu as peu de puissance », dit Jésus…
C’est un euphémisme !
« Il m’a dit : « Ma grâce te suffit,
car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. » »
(Deuxième épître aux Corinthiens 12 / 9)
Lorsque je reconnais ainsi ma faiblesse,
lorsque que je vois toutes les portes fermées,
et que je me confie en Dieu,
alors les portes s’ouvrent,
malgré les finances ou la santé,
malgré la société ou ma psychologie,
malgré les autres et malgré ce que je suis !
Il en est de même pour l’Église,
c’était à elle que s’adressait le message de Jésus dans l’Apocalypse.
Tant de portes sont fermées, et pour les mêmes raisons que pour moi…
Car l’Église est humaine !
La question est la même :
garde-t-elle la parole de Jésus ?
Et dans la société où nous sommes,
a-t-elle renié le seul nom qui nous soit donné pour notre salut,
ou bien se confie-t-elle en lui
plutôt que dans les idées à la mode pour complaire au monde qui n’en a rien à faire ?
C’est à la confiance en Jésus que nous sommes appelés,
c’est à la confiance en lui que l’Église chrétienne est appelée,
c’est cette confiance qui la constitue.
Sans elle, l’Église n’existe pas.
Alors les portes s’ouvriront,
alors « la pauvrette Église » marchera triomphante
en proclamant le nom de Jésus au milieu de toutes les détresses humaines.
Oui, par Jésus nous sommes appelés,
puisqu’en lui nous avons été baptisés.
Bonne semaine à tous,
au cours de laquelle nous célébrerons la Réformation !
pasteur David Mitrani