Méditation biblique du 26 octobre

autour du Deutéronome, ch. 4, v. 7

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Bonjour à vous tous !

 

Dans la suite des réflexions des quelques dimanches autour de nous
à propos des commandements de Dieu,
voici un extrait d’un des textes proposés :

Quelle grande nation a des dieux qui s’approchent d’elle
comme l’Éternel notre Dieu le fait chaque fois que nous l’appelons ?
(Deutéronome, ch. 4, v. 7)

 

Déjà dans l’Ancien Testament donc,
on avait cette conviction que Dieu répondait aux appels de son peuple,
et notamment en le libérant et en lui donnant une Loi.
Mais d’autres peuples avaient le même genre d’idée
par rapport à leur propre dieu, à leurs propres législation et religion.

 

Certes il ne faut pas oublier que d’autres peuples encore
ont aussi d’autres sortes de dieux, plus lointains,
ou bien personnalisation de valeurs « philosophiques » ou de phénomènes naturels.

 

Alors, en quoi notre propre foi
diffère-t-elle du polythéisme, du déterminisme, de l’animisme, de l’humanisme, etc. ?
Et en quoi diffère-t-elle des autres monothéismes :
l’islam et le judaïsme ?
Voici quelques points que le verset de ce jour m’évoque…

 

Premier point :
si Dieu s’est révélé à un peuple particulier (cette « grande nation » pourtant si petite),
le même Dieu s’est aussi révélé au monde entier,
à des gens de toutes cultures et de tous pays.
Mais surtout, surtout :
il s’est révélé et se révèle encore à des gens particuliers,
non point rois, prophètes ou prêtres,
mais vous et moi, des gens ordinaires à qui il se fait connaître et reconnaître.

 

Deuxième point :
cela ne fait pourtant pas de nous une nation, encore moins une grande !
C’est là où nous sommes que nous pouvons vivre de cette révélation
et en témoigner auprès d’autres gens.
Et ce même quand ces autres ne supportent guère les chrétiens
et parfois les font mourir.

 

« Chrétien » n’est pas synonyme d’ »occidental »,
pas plus que « musulman » n’est synonyme d’ »arabe »…
Il y a bien sûr des chrétiens arabes, iraniens, indiens, chinois, etc.,
et pas seulement européens, africains, américains…

Par contre ces derniers sont loin d’être tous chrétiens !

 

Troisième point :
l’ »approche » de Dieu n’est pas un phénomène atmosphérique ou physique,
mais un événement interpersonnel,
une rencontre entre ce Dieu et l’une ou l’autre personne.
Car Dieu est une personne, et il a pris pour nous rencontrer
non plus la voix d’un prophète ni les pages d’un livre, serait-ce la Bible,
ni les rites d’une religion,
mais l’humanité d’un qui est comme nous :
Jésus, Messie des Juifs et Sauveur du monde,
mais surtout, pour vous et moi, « mon Seigneur et mon Dieu »
(Évangile selon Jean, ch. 20, v. 28).

 

Quelle que soit votre théologie, qui est votre manière de comprendre Dieu,
la foi qui est la nôtre ne consiste pas en doctrine ni en morale,
mais en rencontre avec Jésus, en confiance en lui et en espérance ;
et cela se manifeste en amour fraternel.
Car lui, Jésus, nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous.

 

Et, justement, dernier point :
Dieu n’a pas attendu que nous l’appelions pour que nous l’oubliions ensuite.
Il est venu quand nous ne l’attendions pas,
et autrement que ce que nous attendions.
Puisqu’il a offert son amour afin que vous et moi nous en profitions,
c’est donc avant que nous le connaissions qu’il s’est approché de nous.

 

Et c’est ce que lui, Jésus, continue de faire par son Esprit :
il s’approche de nous lorsque nous avons besoin de lui
et lorsque nous n’en avons pas besoin,
tel un ami qui a plaisir à nous rencontrer
sans même que nous pensions à lui faire signe,
et qui ne néglige pas de nous aider quand nous le laissons faire.

 

Oui, notre Dieu est extraordinaire et ne ressemble pas aux autres.
Il ne demande pas : il offre, il s’offre lui-même.
Avec lui, passez une bonne semaine !

 

pasteur David Mitrani

 

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