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Frères et sœurs, chers auditeurs ou lecteurs,
Parmi les paroles de Jésus qui font du bien
– et elles sont nombreuses ! –
voici un passage bien connu de l’Évangile selon Matthieu,
mais que peu de gens mettent en pratique :
Venez à moi,
vous tous qui êtes fatigués et chargés,
et je vous donnerai du repos.
Prenez mon joug sur vous
et apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez du repos pour vos vies.
Car mon joug est agréable, et mon fardeau léger.
(Évangile selon Matthieu 11 / 28-30)
En dehors d’une relation avec Jésus,
en dehors d’une foi vivante,
nous avons toujours l’impression
que les commandements de Dieu sont lourds, exigeants,
et qu’à moins de les contourner on ne s’en sortirait pas…
En plus, quand Jésus en parle
dans le « sermon sur la montagne » par exemple (Évangile selon Matthieu 5 à 7),
il va jusqu’au bout : « tendez l’autre joue » etc.
Mais Jésus sait bien que nous sommes incapables
de mettre en œuvre les commandements !
Ce qu’il nous propose,
c’est non pas notre obéissance, mais lui-même.
Il ne dit pas : « obéissez à la Loi de Dieu », mais « venez à moi ! »
Car si nous sommes « fatigués et chargés »
du poids de la vie et des angoisses du temps,
nous le sommes aussi de nos efforts pour Dieu (quand nous en faisons).
C’est de tous ces poids trop lourds,
de nos efforts pour vivre dans un monde abîmé,
de nos efforts sans succès pour aimer Dieu et notre prochain,
oui, c’est de tout ceci que Jésus veut nous libérer.
Mais ceci suppose une relation personnelle avec lui
– qui s’appelle la foi !
Non pas une bonne doctrine ou des idées justes sur Dieu
– encore que ça ne fasse pas de mal –
mais une relation de confiance
sans laquelle doctrine et idées sont du vent…
Que nous dit-il ?
Que le fardeau qu’il nous propose de porter va nous alléger, nous reposer !
Car ce fardeau, c’est lui-même,
qui a fait pour nous le don de sa propre vie.
Il nous offre sa croix, mais c’est lui qui la porte !
Ce qu’il sollicite simplement,
c’est que nous fassions confiance à ce qu’il a accompli pour nous,
pour chacun de nous, quelle que soit notre indignité.
C’est que nous allions à lui.
Ceux qui marchent vers leur perte sans s’en rendre compte
sont sans doute heureux dans cette vie – encore que… –
mais n’ont pas d’autre espérance qu’en eux-mêmes
et dans les trésors qu’ils amassent en pure perte.
Mais ceux qui savent combien l’espérance humaine est sans objet
et combien difficile est la vie,
ceux-ci sont appelés par Jésus à le rejoindre
non pas vers la tombe, mais vers la victoire,
vers le repos dès ici-bas, vers la paix et la joie.
Avec lui,
c’est ce qui nous est promis pour aujourd’hui et pour demain,
pour être reçu et mis en œuvre dans le concret de nos existences
et de nos relations avec Dieu
et les uns avec les autres comme avec nous-mêmes.
Les Juifs – dont Jésus était – se souhaitent la paix : « shalom ».
Aujourd’hui encore, Jésus nous souhaite la paix,
et, sachant vains nos efforts, il nous la donne !
Que cette paix vous habite et transforme votre vie.
Bonne semaine, en Jésus.
pasteur David Mitrani