Méditation biblique du 25 mai

Bonjour à tous, chers auditeurs et lecteurs !

Après une semaine d’absence pour cause de synode national de notre Église,
revoici la méditation du jeudi.
Et aujourd’hui, il nous est proposé un extrait de la lettre de Paul aux Romains :

Le monde créé par Dieu attend avec impatience
le moment où Dieu montrera la gloire de ses enfants.
Ce monde est tombé sous le pouvoir de forces qui n’ont aucune valeur. […]
Pourtant, il y a encore de l’espoir pour ce monde.
Lui aussi, il sera libéré des forces qui le détruisent et qui le rendent esclave.
Alors il participera à la liberté et à la gloire des enfants de Dieu.
(Épître aux Romains 8 / 19-21)

Espoir ou pas d’espoir ? Pessimisme, optimisme ou réalisme ?
Notre texte est clairement réaliste. Il regarde le monde :
la nature, la culture, la politique, l’économie, vous, moi, les autres…
Tout ça est « sous le pouvoir de forces qui n’ont aucune valeur. »

On le voit bien dans le journal, sur les réseaux sociaux, dans la rue,
et vous et moi chacun dans son miroir !
Aucun besoin de décrire les forces dont il s’agit.
Le langage biblique appelle ceci « le diable » : ce qui se met en travers !
Ce qui nous aliène de Dieu, des autres et de nous-mêmes.

Pourtant le texte nous parle d’espoir.
Il y a, en nous et dans le monde, quelque chose qui attend encore un peu

un salut de Dieu, son Créateur, de celui qui lui donne vie et sens.
Ni ce monde, ni vous, ni moi, n’avons le pouvoir de faire renoncer Dieu,
de nous couper totalement de lui !

Nous, chrétiens, nous savons le salut de Dieu,
le cadeau offert dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ :
la vie éternelle pour nous « et pour tous ceux qui sont au loin,
en aussi grand nombre que le Seigneur notre Dieu les appellera. »
(Actes des Apôtres 2 / 39)

Or Dieu appelle !
Dieu veut la liberté et la gloire de ceux qui, en Christ,
sont devenus ses enfants bien-aimés.
Dieu veut libérer de l’esclavage, de l’oppression, de l’injustice subie ou produite,
de toutes les prisons du corps et de l’âme,
les hommes et les femmes de ce monde, et le monde tout entier avec eux.

« Que ne le fait-il pas ? » direz-vous…
Aimeriez-vous être changés sans qu’on vous le demande ?
Aimeriez-vous être manipulés sans votre consentement ?
Ce sont les manières de faire du monde !
Dieu n’agit pas ainsi.
Dieu appelle, Dieu offre, il ne contraint pas.
Il se contente d’aimer et c’est son amour pour nous qui agit !

Esclaves en Égypte, les Hébreux avaient crié leur malheur.
Avaient-ils crié vers lui ? Qui sait ? Peut-être dans le vide du désespoir…
Mais Dieu avait entendu – manière humaine de parler ! –
et il avait libéré un peuple récalcitrant.

Voulez-vous être libérés ?
Voulez-vous pouvoir respirer et marcher comme des hommes et de femmes libres ?
Alors écoutez l’appel.
L’appel à relever la tête et à renvoyer au néant

tout ce qui vous en empêche, en vous et autour de vous.
Écoutez l’appel à renouer avec vous-mêmes, avec les autres et avec Dieu.
Écoutez et recevez l’appel à être aimés et à aimer à votre tour.

Il y a promesse de salut, de rétablissement, de paix et de joie dans la foi.
Oui, dans la foi, dans la confiance en Dieu.
« Sans moi, dit Jésus, vous ne pouvez rien faire. » (Évangile selon Jean 15 / 5)
Nous n’avons pas la force,
mais nous avons sa force à lui, celle du Ressuscité vainqueur de la mort.

Sa promesse s’étend au monde entier. L’entendez-vous ?
Alors, bonne semaine et bonne fête de Pentecôte !

pasteur David Mitrani