Méditation biblique du 25 juin

"Les coutumes du monde où nous vivons",c'est de vivre chacun pour soi…    

Chers amis, frères et sœurs,

La liste de lectures quotidiennes de la Fédération protestante
nous propose, à partir d’aujourd’hui,
la fin de l’épître aux Romains, à partir du chapitre 12.
Voici donc quelques versets du début de ce chapitre (versets 1 à 3 et 9 à 12,
dans la traduction « Parole de vie ») :

Frères et sœurs chrétiens,
Dieu est plein de bonté pour nous.
Alors, je vous demande ceci :
offrez-lui votre personne et votre vie,
c’est le sacrifice réservé à Dieu et qui lui plaît.
Voilà le vrai culte que vous devez lui rendre.
Ne suivez pas les coutumes du monde où nous vivons,
mais laissez Dieu vous transformer
en vous donnant une intelligence nouvelle.
Ainsi, vous pourrez savoir ce qu’il veut :
ce qui est bon, ce qui lui plaît, ce qui est parfait.
Dieu m’a donné gratuitement ses bienfaits.
Je peux donc dire à chacun de vous :
ne vous croyez pas plus importants que vous n’êtes,
mais que chacun se juge comme il est,
selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée en partage.
Que votre amour soit vrai.
Détestez le mal, attachez-vous au bien.
Aimez-vous de tout votre cœur
comme des frères et sœurs chrétiens.
Soyez toujours les premiers
à vous respecter les uns les autres.
Servez le Seigneur activement,
sans paresse et de tout votre cœur.
Soyez dans la joie à cause de votre espérance.
Restez patients dans le malheur,
continuez à prier fidèlement.

« Les coutumes du monde où nous vivons »,
c’est de vivre chacun pour soi,
défendant chacun nos propres intérêts et tranquillités,
vivant pour nous et pour nos familiers et amis,
et n’ayant rien à faire ou rejetant
le reste des gens et de ce qui nous entoure.
Nous vivons comme si notre « salut » personnel en dépendait…
mais sans rapport avec l’Évangile… !

L’apôtre Paul nous appelle à la lucidité sur nous-mêmes :
ne nous méprenons pas sur ce que nous valons,
que nous soyons homme ou femme,
natif ou immigré,
« historique » ou converti,
pratiquant ou « distancié »…

Bien sûr, nous sommes ce que nous sommes,
nous venons d’où nous venons,
et la généalogie et la culture nous ont faits tels.
Mais un chrétien ne peut pas se faire une raison
de ses propres défauts, vices, égoïsmes, errements…
Un chrétien ne peut pas se faire une raison
de ne rien avoir à faire du reste des gens,
que Dieu aime tout autant que lui,
et pour qui Christ est mort tout autant.

Lucidité : je ne suis rien de plus que mon voisin,
rien de mieux que le plus petit d’entre nous.
Lucidité : si je suis aimé sans le mériter,
il en est de même de chacun des autres…
Mais lucidité chrétienne :
Dieu me transforme en profondeur,
afin que, chrétiens,
nous nous aimions les uns les autres,
et qu’ensemble nous ayons souci des petits
et du monde dans lequel nous vivons
et où beaucoup souffrent…

Deux derniers mots à la fin de notre texte :
« sans paresse » et « restez patients »…
Quel témoignage sinon ?
Quel témoignage si nous ne manifestons pas
les changements apportés en nous et entre nous
par le Saint-Esprit ?

Hier j’ai regardé l’émission « Cauchemar en cuisine » (!!!).
Le chef Etchebest arrive à réconcilier des gens,
à pacifier des situations,
à relancer des affaires qui ne marchaient plus.
Et nous, chrétiens,
avec la force de l’Esprit,
avec la foi du Christ,
nous n’y arriverions pas ?!…

« Laissez Dieu vous transformer
en vous donnant une intelligence nouvelle. »
Heureuse fin de semaine, en Lui.

Fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

 

 

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