Méditation biblique du 24 novembre

autour de l'Apocalypse de Jean 21 / 9b-11a et 22

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Chers frères et sœurs,

 

Le calendrier liturgique traditionnel marque la fin de l’année.
Nous entrons dimanche dans une nouvelle,
qui s’ouvre par l’Avent qui signifie l’attente d’une venue…

 

La fin de l’année s’accompagne volontiers d’une méditation de l’Apocalypse de Jean.
Voici un extrait de cette vision :

Un des anges […] me parla, en disant :
« Viens, je te montrerai l’épouse, la femme de l’Agneau. »
Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne.
Et il me montra la ville sainte, Jérusalem,

qui descendait du ciel, d’auprès de Dieu.
Elle avait la gloire de Dieu […]
Je n’y vis pas de temple,
car le Seigneur Dieu Tout-Puissant est son temple, ainsi que l’Agneau.
(Apocalypse de Jean 21 / 9b-11a. 22)

 

Nous avons là, au cœur du chapitre 21, un grande vision
– grande par les dimensions de la Ville !
Relisez ces versets si vous voulez.
Je vous en ai juste lu le début et la fin.

 

La première idée que je retiens,
c’est que cette ville est l’Épouse du Christ.
Elle n’est pas seulement partenaire, associée ou disciple,

encore moins servante.
Elle est épouse, d’égale dignité.
Dans ses épîtres, Jean dira « la Dame élue »
– « dame » est le féminin de « seigneur » –
l’élue du cœur de Dieu !

 

Dites-vous que si vous en faites partie,
ce n’est pas avec une carte de membre,
ce n’est pas par cotisation ou prière,
ce n’est pas un libre choix de votre part,
mais c’est par appel de Dieu, par le choix de son amour pour vous.

 

La seconde idée, c’est que la Ville descend du ciel.
Jérusalem ou Église, elle ne ressemble en rien
ni à la Jérusalem d’aujourd’hui, ni à l’Église d’aujourd’hui,
qui n’en sont que des images abîmées.

 

Cette cité est une promesse, la promesse d’un acte souverain de Dieu,
par qui notre réalité sera transformée,
qu’il s’agisse de l’Église ou du monde ou de notre propre vie !
Tout ce que nous pouvons faire,
c’est de témoigner en parole et en acte de cette espérance que nous avons :
Dieu va intervenir, pas nous, pour transformer radicalement la réalité
qui sans ça resterait coupée de lui, notre réalité quotidienne !

 

Ainsi, troisième idée,
cette cité lumineuse aura Dieu en son centre,
Dieu et l’Agneau, c’est tout un,
car Dieu est en Christ et le Christ est en Dieu,
un seul Dieu, Dieu unique.
Et la cité sera unique, sans frontières ni internes ni externes,
seule réalité subsistante.

 

Or notre réalité quotidienne est toujours autocentrée :
moi d’abord, mon intérêt, ma vie ;
les autres passent après, et Dieu quand j’y pense !
Mais ça, en Jésus-Christ, c’est terminé, nous dit la vision de Jean.
Il me faut renoncer à moi-même
pour recevoir en moi et pour moi la citoyenneté de cette nouvelle cité !

 

Il me faut laisser Dieu et son Christ,
– dont nous allons fêter la venue à Noël, au terme de l’Avent –
il me faut les laisser venir au centre de ma vie
et y rayonner de leur lumière pour briser mes frontières et mes aliénations.

 

Alors, chers amis, par-delà le calendrier et la fête annuelle,
un joyeux Avent dans l’espérance de la transformation du monde !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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