Méditation biblique du 7 juin

autour du Psaume 103, v. 1-2

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Bonjour !

 

Cette semaine, le verset que je vous propose
m’a lui-même été offert par un collègue
au cours d’une rencontre pastorale :

Mon âme, bénis l’Éternel !
Que tout en moi bénisse son saint nom !
Mon âme, bénis l’Éternel,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits !
(Psaume 103, v. 1 et 2)

 

On peut se le rappeler et le dire à Dieu dans la prière
pour remercier après la sainte cène ou avant de prendre un repas.
Il peut servir de leitmotiv
pour ouvrir ou fermer des temps de prière ou de méditation.

 

Mais que dit-il vraiment ?
Le croyant s’adresse d’abord à lui-même : « mon âme… »
J’ai donc besoin de me le redire parce que j’ai tendance à l’oublier,
pris par les soucis ou même simplement par le rythme
de tous les jours, sans arrêt, sans pause, sans repos…

 

Nous vivons dans un monde où tout va vite,
même « rien faire » doit se dépêcher pour passer à « rien faire d’autre » !
Nos enfants, nos jeunes, comme nos anciens, nos vieillards,
comme vous et moi, sommes épuisés dans cette course incessante.

 

Alors « mon âme », rappelle-toi…
Rappelle-toi qu’il y a un Dieu, un Dieu qui t’aime et qui t’attend.
Rappelle-toi d’avoir à le bénir, à prendre le temps de le bénir,
de le remercier pour ce qu’il est et pour ce qu’il fait pour toi.

 

Mais pas seulement avec ma tête

– mon âme, ce n’est pas ma tête, c’est moi tout entier.
On aurait pu dire : « corps et âme » car le sens des mots évolue.
Le psalmiste disait « tout en moi » car je suis tout entier à Dieu
et il m’aime et me protège tel que je suis.

 

D’aucuns de nos jours pensent qu’à un certain âge
ou à un certain degré de misère physique ou mentale, voire sociale,
on n’est plus digne, et donc plus digne de vivre.
Quel orgueil ! Quel scandale !

 

Tel que tu es, Dieu t’aime ! Ne l’oublie jamais !
Ne te prends pas pour lui…
Mais prends-toi pour toi, pour son enfant, pour l’objet de son amour.
Quel que soit ton état,
quel que soit le regard que tu portes sur toi-même.

 

Car Dieu n’est pas comme toi et moi, « son nom est saint »,
comme le répète la Bible, comme Marie chantant le Magnificat
(Évangile selon Luc, ch. 1, v. 49b) !
Il nous connaît « comme s’il nous avait faits » – tiens donc !
Donc il nous connaît mieux que nous.
Son Fils a vécu et est mort comme nous.
Il n’a pas couru à la mort, elle l’a pris, mais elle a dû le relâcher !

 

C’est aussi ce qui nous est promis.
Ceux qui aiment la mort n’auront que la mort, le néant.
Ceux qui aiment la vie au point de vouloir la vivre jusqu’au bout,
jusqu’au bout de l’amour, jusqu’au bout de la confiance,
et peut-être jusqu’au bout de la souffrance,
ceux-là auront la vie éternelle avec le Christ leur Sauveur.

 

N’oublie pas que Dieu a donné son Fils pour toi.
N’oublie pas que Dieu t’aime malgré tout ce que tu es,
tout ce que tu fais ou ne fais pas.
Avec tout ça.

 

Peut-être te dis-tu que tu n’as pas eu de bienfaits dans ta vie
de la part de Dieu.
Peut-être.
Mais tu es toi-même un bienfait de Dieu !
Tu es un cadeau de Dieu pour les autres
même si les autres ne le voient pas, ne le voient plus.

 

Profite donc de Dieu, profite de toi comme cadeau de Dieu,
profite des autres comme des cadeaux que Dieu te fait.
Change ton regard, et bénis l’Éternel !
Alors, bonne semaine.

 

pasteur David Mitrani

 

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