Méditation biblique du 22 février

autour de l'Épître de Jacques 4 / 2b-3

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Bonjour à vous !

 

Aujourd’hui j’ai choisi, dans une de nos listes,
un extrait de l’épître de Jacques, petit livre vers la fin du Nouveau Testament :

Vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas,
parce que vous ne demandez pas.
Vous demandez et vous ne recevez pas,

parce que vous demandez mal, afin de dépenser pour vos passions.
(Épître de Jacques, ch. 4, v. 2b-3)

 

Voilà qui répond à la question de pourquoi tout n’est pas rose
dans le monde, mais aussi dans l’Église, sans parler de nos propres vies.
Car il n’y a pas besoin de regarder bien loin
pour voir « des querelles et des luttes », comme dit le texte !

 

Chacun d’entre les humains lorgne sur ce que possède le voisin.
Alors « tu aimeras ton voisin »… on en est bien loin !
Nous ne sommes jamais satisfaits :
nous manquons de tout, à en croire nos paroles et nos prières.
D’argent, d’amour, de santé, de reconnaissance, etc.

 

Les querelles sont en effet liées à notre sentiment de manque
et au même sentiment chez notre voisin.
Querelles conjugales ou familiales, sociales ou internationales :
c’est pareil.
Chacun croit manquer de ce qu’il croit que l’autre possède.

 

Alors, quand nous sommes croyants, nous demandons à Dieu.
Et ça ne marche pas !
Quand nous ne lui demandons pas, c’est normal !
« Qui ne demande rien n’a rien ! »
Mais quand nous demandons… pourquoi ?

 

« Vous demandez et vous ne recevez pas,
parce que vous demandez mal, afin de dépenser pour vos passions. »
Il y a là, en fait, deux raisons conjuguées.

 

La première : « vous demandez mal ».
Jésus nous répète, dans l’évangile,
que nos demandes seront exaucées si nous demandons « en son nom ».
Évidemment il ne s’agit pas de rajouter « au nom de Jésus »
à la fin de nos prières.
Dieu n’est pas idiot !

 

Mais nos prières ont besoin du Nom de Jésus,
de sa puissance, de sa présence.
Sommes-nous en communion avec lui lorsque nous prions le Père ?
Sommes-nous avec lui dans sa mort et dans sa résurrection ?
Car c’est là qu’il se tient !

 

Du coup, on comprend mieux la deuxième raison
que nous donne Saint Jacques.
Ce que nous demandons,
c’est pour nous ou pour les nôtres, ou pour nos valeurs ou nos inquiétudes.
Bref, nous demandons pour ce dans quoi nous sommes engagés.

 

Nous sollicitons la magie de Dieu au service de… nous-même !
Pourquoi pas ? Le but de la prière, c’est de parler avec Dieu.
Mais ne nous étonnons pas…

 

Prier en Jésus, c’est demander à Dieu

que le projet de Jésus avance, et non pas les nôtres.
C’est pourquoi, dans un des évangiles, Jésus précise :

« Le Père céleste donnera l’Esprit Saint
à ceux qui le lui demandent. »
(Évangile selon Luc, ch. 11, v. 13)

Il avait dit un peu plus tôt :

« Que sert-il à un être humain de gagner le monde entier,
s’il se perd ou se ruine lui-même ? »
(Évangile selon Luc, ch. 9, v. 25)

 

Je ne chercherai donc pas à posséder ce que je n’ai pas
et dont le diable m’assure que j’en ai besoin !
Mais bien plutôt à recevoir ce que Dieu a prévu pour moi,
pour ma vie et mon bonheur et pour l’avancement de son Évangile.

 

Dans le Nom de Jésus, bonne semaine à vous !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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