Méditation biblique du 22 décembre

autour de Michée 7 / 18

Afin de visualiser les vidéos il est nécessaire d'accepter les cookies de type analytics

Chers auditeurs et lecteurs,

 

La semaine dernière nous lisions le début du prophète Michée ;
la fin du même livre accompagne notre sortie de l’Avent.
En voici un verset :

Quel Dieu est comme toi,
Pardonnant la faute et passant sur le crime
En faveur du reste de ton héritage ?
– Il ne garde pas sa colère à toujours,
Car il prend plaisir à faire grâce.
(Michée 7 / 18)

 

Ce verset exprime le relèvement,
à proprement parler « le retour en grâce » du peuple de Jérusalem.
Les remontrances de Dieu, par l’intermédiaire de son prophète, sont achevées.
Vient alors la bonne nouvelle,
l’annonce du retour du peuple croyant dans la communion avec Dieu.

 

Cette annonce pourrait prendre deux formes.

 

Dans la première,
il pourrait s’agir de l’annonce d’une véritable conversion des gens.
Ayant entendu les reproches et fait pénitence,
ayant reconnu leurs fautes,
alors à son tour Dieu revient vers eux –
non qu’il les eût quittés,
mais il leur redevient favorable, en conséquence de leur conversion.
Ils auraient ainsi mérité que Dieu leur pardonne…

 

Mais on ne mérite pas un pardon.
Soit on a des excuses, des raisons, et elles sont reconnues et acceptées.
Soit on n’en a pas, et alors le pardon est forcément immérité.
Soit on le reçoit et on en vit,
soit on ne le reçoit pas et on en meurt…

 

Nous sommes donc forcément dans la deuxième forme de l’annonce,
à savoir que malgré nos fautes et nos crimes,
malgré tout ce qui nous sépare de Dieu dans notre comportement et dans notre être,
Dieu vient vers nous,
Dieu pardonne sans autre raison que son amour pour nous :
« il prend plaisir à faire grâce »…

 

Tout ce que nous allons fêter à Noël, c’est ça !
C’est la survenue imméritée du pardon de Dieu sur notre vie à chacun,
sur nos relations tordues, sur nos sociétés injustes et sur le monde.

 

C’est la venue de Dieu dans son héritage.
« C’est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui :
Son peuple et le troupeau de son pâturage. »
(Psaume 100 / 3)

 

Ce lien entre Dieu et nous est tellement fort que rien ne peut le rompre,
pas même le péché, le diable ou la mort !
Comment nous-mêmes pourrions-nous le rompre
si lui ne le veut pas ?!

 

Dieu s’est investi lui-même dans la relation avec nous :
il est venu non comme un super-héros
doté de grands pouvoirs magiques ou techniques,
mais comme l’un de nous, avec notre faiblesse, notre finitude.

 

Il est venu non pas nous dire, mais vivre son pardon avec et pour nous.
Noël ? La naissance de mon pardon et du vôtre.
La re-naissance du pécheur que je suis à la vie de pécheur pardonné.
Pas un ange, non.
Mais un humain remis debout par la grâce du Dieu Très-Haut et pourtant infiniment proche.

 

Joyeux Noël dans vos vies !
Et à l’année prochaine, Dieu voulant !
(pas de méditation envoyée la semaine prochaine)

 

pasteur David Mitrani

 

 

Contact