Méditation biblique du 21 septembre

autour de l'épître aux Philippiens 1 / 5-6

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Chers frères et sœurs,

Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous
cette bonne œuvre – la part que vous prenez à l’Évangile –
la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.
(Philippiens 1 / 5-6)

Ainsi s’exprimait l’apôtre Paul
au début de sa lettre aux Philippiens,
chrétiens de la capitale macédonienne.

Bien souvent, nous autres qui prenons du temps et de la peine
pour témoigner de Jésus-Christ
et assurer l’existence et le fonctionnement de son Église dans notre région,
nous baissons les bras
ou nous avons parfois bien envie de le faire !

Était-ce la même chose lorsque les temples étaient pleins chaque dimanche
(l’ont-ils été, vraiment ?)
et que les enfants et les jeunes étaient nombreux en catéchèse
et lors de camps faits pour eux ?
Je ne sais pas…

Certes il y avait plus de pasteurs aussi,
plus de gens engagés…
mais on s’inquiétait moins de mission et de témoignage :
tout le monde était chrétien (paraît-il),
tout le monde était là,
point n’était besoin d’annoncer Jésus-Christ
à des gens qui ne connaissaient même pas son nom !

Je suis dubitatif sur ce constat…
Peut-être simplement étions-nous sectaires,
nous contentant d’être « le petit troupeau » !
Ce temps est de toutes façons terminé…

Nous avons enfin entendu
que notre mission ne consistait pas en notre propre entretien,
mais que le but de celui-ci
était de nous permettre d’annoncer l’Évangile au-dehors,
de témoigner que Jésus-Christ est vivant et nous fait vivre,
nous, aujourd’hui,
et tous ceux qui s’attacheront à lui.

Et c’est difficile – pensons-nous –
parce que nous n’en avons pas l’habitude,
parce que nous ne savons pas faire,
parce que nous n’osons pas « embêter » nos voisins et amis avec « ça »…
Nous n’osons pas parler à ceux que nous aimons de ce qui nous fait vivre
et qui pourrait les faire vivre, eux aussi,
qui comme tout un chacun se débattent dans les difficultés et le désespoir ?

Quelle part prenons-nous à l’Évangile,
c’est-à-dire à annoncer cette bonne nouvelle
que Jésus est mort pour des pécheurs
et qu’en sa résurrection nous avons la vie éternelle ?
Car l’Évangile est « bonne annonce »,
il n’existe en nous que s’il est annoncé ;
on ne vit de l’Évangile de la grâce que si on l’annonce gratuitement !

Oui, nous croyons en Jésus !
Son Évangile a été mis en nos cœurs et dans notre âme.
Il faut qu’il « descende » dans nos corps,
dans nos bouches et dans nos mains…
Sinon il disparaîtra,
et nous ne croirons plus en rien
(nous aurons « perdu la foi », comme ils disent)
faute de ne pas l’avoir assez cru pour l’annoncer à d’autres.

Mais ce n’est pas ce qu’écrit l’apôtre Paul.
Au contraire, il nous dit que Dieu nous mènera au bout de ce chemin,
qu’il nous donnera de quoi faire grandir en nous et par nous
l’annonce de son Évangile,
l’annonce qu’il aime les gens gratuitement
et qu’il faut et qu’il suffit d’accepter son amour.

Alors, que personne ne se décourage !
L’Évangile vaut la peine d’être annoncé et vécu,
l’Église vaut la peine, malgré ses faiblesses,
de nous pousser vers dehors
et de nous aider dans cette annonce.
Car l’Évangile, c’est tous les jours,
et c’est pour tout le monde.
Comment sauront-ils, comment en vivront-ils,
si personne ne le leur dit ?

Bonne semaine à tous, en Jésus-Christ vivant.
pasteur David Mitrani

 

 

 

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