Méditation biblique du 20 avril

autour du Cantique des cantiques 4 / 1a. 16b

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Chers amis, bonjour !

 

Connaissez-vous le Cantique des cantiques ?
En français on dirait plutôt : « le chant par excellence »…
C’est un petit livre biblique placé sous la signature de Salomon.
Théâtre sacré ? Chant d’amour ? Poème érotique ?
Vision romantique dans laquelle les amoureux se courent après sans jamais se rejoindre ?

 

« Que tu es belle, ma compagne, que tu es belle !
– Que mon bien-aimé entre dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits exquis ! »
(Cantique des cantiques 4 / 1a et 16b)

 

Je vais garder aujourd’hui l’option « théâtre sacré »,
et vous proposer de lire la voix masculine comme étant celle de Dieu,
et la voix féminine comme étant la nôtre
– celle de la personne chrétienne ou celle de l’Église…

 

Le Cantique de Salomon, et ces deux phrases notamment,
nous parlent donc de l’amour entre Dieu et nous,
si tant est que nous lui répondions ce que répond la voix féminine !

 

L’amour est aveugle, dit-on…
Aussi, dans son amour, Dieu ne voit-il que notre « beauté ».
N’est-ce pas le choix que Dieu a fait en Jésus-Christ,
en ne voulant plus nous voir qu’à travers le don de son Fils à nous autres ?

 

Enfouis, donc, nos péchés, cachée notre vieille nature égoïste :
la croix de Jésus a enseveli tout ceci.
Aux yeux de Dieu, nous ne sommes plus que les destinataires de son amour.
La Bible utilise l’image de l’amour conjugal, comme ici ;
ou bien celle de l’amour paternel.

 

Dans tous les cas, chers amis, nous sommes aimés de Dieu, et cela seul compte.
Vous me direz : « mon péché n’a pas disparu ».
N’est-ce pas Dieu qui en est juge ?
Or Dieu ne le considère plus !
Il nous invite à nous considérer nous-mêmes et à vivre comme des gens qu’il aime.

 

Mais cet amour n’est pas un amour distant, théorique,
dès lors que nous y répondons.
La voix féminine du Cantique répond au regard aimant du bien-aimé
en l’invitant chez elle qui est maintenant un « chez lui »,
« dans son jardin », dit-elle.

 

Je ne puis rien faire de l’amour de Dieu s’il ne vient pas faire

son chez lui chez moi, dans ma vie !
C’est l’œuvre du Saint-Esprit.
C’est le fruit de la croix du Christ et de sa victoire

sur ce qui, en moi, me tire vers le bas.

 

Les fruits que produit la foi sont les siens, ceux de Dieu,
que ce soit dans ma propre vie ou que ce soit dans son Église.
Mais évidemment que la foi porte fruits,
évidemment que l’amour de Dieu ne laisse pas inchangés ceux qu’il aime, ni son Église !

 

Nous aurions tout avantage, pour Dieu, pour nous et pour le monde,
à nous replacer dans les rôles que nous donne le poème.
Entendre Dieu nous dire : « Que tu es belle, ma compagne ! »
Et lui répondre : « Que mon bien-aimé entre dans son jardin ! »

 

Au lieu de nous plaindre sans arrêt des fruits pourris que nous portons
ou bien de la stérilité de nos vies ou de celle de notre Église.
Nous mettons toujours la charrue avant les bœufs !
Faisons donc les choses dans l’ordre : Dieu en premier !
Son amour en premier ! Pour en vivre…

 

Qu’il nous y aide ! Qu’il vienne !
Bonne semaine à tous.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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