Méditation biblique du 1er juin

autour du livre des Nombres 13 / 30-31

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Bonjour à vous !

 

Un petit extrait du livre des Nombres, autrefois appelé « le 4e livre de Moïse »,
au moment où les Hébreux arrivaient aux portes de la Terre promise
et y avaient envoyé des éclaireurs :

Caleb dit : « Montons, et nous prendrons possession du pays ;
car nous en serons vainqueurs ! »
Mais les hommes qui étaient montés avec lui dirent :
« Nous ne pouvons pas monter pour combattre ce peuple,
car il est plus fort que nous. »
(Nombres 13 / 30-31)

 

Je ne vous parlerai aujourd’hui ni du sionisme ni de la « cause palestinienne »,
ce n’est pas le sujet…
Je voudrais vous parler de nous autres, nous chrétiens et nos Églises,
face à un monde dans lequel nous vivons,
et vers lequel Dieu nous demande d’aller afin de témoigner de sa puissance et de son amour.

 

Ce monde nous fait parfois envie mais surtout nous avons peur d’y aller,
comme autrefois les Hébreux
– même si, aujourd’hui, nous ne parlerons plus de conquête ! –

 

Certains d’entre nous font confiance à Dieu,
et ils nous exhortent à « monter », à avancer dans notre mission,
à évacuer nos peurs, à changer nos habitudes.
Mais nous trouvons toujours de bonnes raisons de ne pas suivre,
de ne pas y aller, de rester là où nous sommes.

 

Et c’est bien à cela que Dieu condamnera les Israélites :
ils tourneront dans le désert pendant 40 ans, jusqu’à mourir,
eux qui ne lui ont pas fait confiance.
Si nous n’avançons pas, Dieu nous condamne… eh bien…
à vivre ce que nous avons choisi : l’immobilité et la mort !

 

Comme nous le savons bien, l’enfer n’est pas une punition,
il est une constatation : l’enfer, c’est vivre sans Dieu.
Or ce n’est pas vivre que vivre sans Dieu !
C’est tourner en rond ou plutôt en spirale descendante !

 

Dieu nous propose autre chose, une autre vie que celle-ci,
mais qui suppose de lui faire confiance.
Or nous n’aimons pas faire confiance.
Nous voulons des preuves que ce choix serait le bon.
Et nous voyons bien tous les inconvénients qu’il y a à changer, à bouger.
Nous n’avons pas peur des « géants » comme dans le texte biblique,
nous avons peur de vivre…

 

C’est que nous avons conscience, trop conscience, de notre faiblesse,
de la vanité de nos efforts.
Pour ça nous avons raison !
Mais Dieu ne nous demande pas d’affronter la vie avec nos propres forces,
sauf à quelques héros tel Gédéon ! (Juges 6 / 14)
Il nous demande d’y aller avec sa force à lui,
avec la promesse qu’il nous a faite que nous serons victorieux !

 

Est-ce cela qui nous inquiète ?
Parce que nous savons que sa force passe par la croix ?
Que sa promesse ne consiste pas en immortalité, mais en résurrection des morts ?
Nous croyons que ne pas bouger nous évitera de mourir :
c’est stupide ! C’est l’inverse !

 

Une fois encore, je ne puis que dire : faites confiance à Dieu !
Pour nous-même, chrétiens, et pour la mission de notre Église,
faisons confiance à Dieu qui nous dit d’y aller :
il nous a donné son Esprit pour ça.
C’est bien ce que nous avons fêté dimanche, non ?

 

La Pentecôte chrétienne, c’est l’assurance que notre mission est possible,
que le changement est possible,
que nos anciennes certitudes et nos anciennes manières de faire
n’ont plus d’importance, et tant pis / tant mieux s’il faut en changer !
Le Saint-Esprit nous y pousse, laissons-le donc faire !

 

S’ouvre devant nous un nouveau pays,
un nouvel avenir possible là où le présent n’est plus que vide.
Il ne s’agit pas de rêver du futur, mais d’y aller courageusement et joyeusement !
Car Dieu ouvre la route pour que nous y fassions sa volonté,
pour que nous y témoignions de lui.
N’ayons pas peur…

 

Bonne semaine à vous !

pasteur David Mitrani

 

 

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