Méditation biblique du 1er décembre

autour de la Première épître aux Thessaloniciens 5 / 2b. 4a. 8

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Frères et sœurs, chers auditeurs et lecteurs,

 

La liste fédérative de lectures quotidiennes
nous propose en ce moment

la première lettre de l’apôtre Paul aux chrétiens de Thessalonique,
sans doute le plus vieux texte du Nouveau Testament.

En voici quelques lignes :

Le Jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit.
Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres.
Nous qui sommes du jour, soyons sobres :
revêtons la cuirasse de la foi et de l’amour,
ainsi que le casque de l’espérance du salut.
(Première épître aux Thessaloniciens 5 / 2b. 4a. 8)

 

« Le Jour du Seigneur »,
ce n’est pas le dimanche, bien sûr, quoique ce soit ce que signifie ce mot !
C’est la manifestation claire et visible de la seigneurie de Jésus-Christ,
qu’il exerce depuis la croix sur laquelle il a donné sa vie
pour vous et moi.

 

Car cette seigneurie est cachée : le monde ne la voit ni ne la connaît,
et il s’abîme dans le conflit, l’injustice et la mort,
en nous et à notre porte comme au loin…

 

Les chrétiens doivent-ils l’attendre,
rêver d’un futur lointain,
vivre dans la crainte et le repli sur soi en attendant ?
L’apôtre Paul nous dit que non, pas du tout, au contraire.

 

D’une part, nous avons confiance
en cette révélation finale de l’amour de Dieu manifesté en Jésus.
Oui, nous l’attendons, car nous savons qu’elle viendra
et que la peur, le péché et la mort ne seront plus !

 

Mais d’autre part, nous ne l’attendons pas,
parce que nous, nous y sommes déjà !
La certitude que nous sommes sauvés, aimés,
et celle de cette prochaine venue aux yeux du monde entier,
font de nous des « enfants de la lumière »
et non des prisonniers des ténèbres.

 

Certes les ténèbres règnent sur le monde,
parfois éclairées par des actes d’amour et des gestes de fraternité humaine.
Mais elles ne règnent pas sur nous, sur nos cœurs, nos vies, nos relations.
Point n’est besoin de nous noyer

dans l’oubli ou la vengeance, la solitude ou la soif du pouvoir.
Ces œuvres du diable nous éloigneraient du Jour !

 

Mais nous avons un combat à mener.
Oh ! pas contre des gens,
pas même contre des sociétés, aussi perverties soient-elles.
Nous ne sommes pas un parti politique ni une armée de mercenaires !

 

Notre combat, notre témoignage,
se mènent avec foi, amour et espérance,
qui sont les seules armes qui conviennent à des chrétiens.
Et « l’amour est la plus grande »,
comme Paul l’a écrit dans une autre lettre (Première épître aux Corinthiens 13 / 13).

 

Ainsi la lumière qui nous inonde aura quelque chance d’en éclairer d’autres !
Nous sommes là pour ça.
Pas pour « gagner notre vie »
ni pour apparaître plus grands que nous ne sommes.
Mais pour « rendre témoignage à la lumière »,
par des œuvres et des paroles de lumière et non de ténèbres.

 

« Le Jour du Seigneur » nous illumine déjà :
à nous de le montrer en suivant ce Seigneur,
en suivant le Christ qui nous y appelle :
le chemin est celui de la croix,
du don de soi non par devoir mais par amour,
du pardon reçu et redonné à l’infini…

 

Le Christ notre Seigneur nous y tient la main :
nous ne craignons pas les ténèbres,
nous ne craignons pas le chemin,
nos ne craignons plus rien.
Bonne semaine avec le Seigneur !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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