Méditation biblique du 14 septembre

autour de l'Évangile selon Jean 10 / 27-28

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Bonjour à tous.

 

Aujourd’hui, c’est un passage de l’Évangile selon Jean qui nous est proposé,
au chapitre 10 dans lequel Jésus est le berger et nous ses brebis :

« Mes brebis entendent ma voix. Moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle ; elles ne périront jamais, et personne ne les arrachera de ma main. »
(Évangile selon Jean 10 / 27-28)

 

C’est bien sûr une image. Parle-t-elle encore à des citadins ?
Ça n’est pas trop difficile…
L’image est celle d’un troupeau, et de bergers qui ne sont pas tous le propriétaire du troupeau.
Un seul est le vrai,
dont il nous dit que lui ne s’enfuit pas à l’approche des loups et des voleurs,
mais qu’il défend son troupeau, chacune de ses brebis.

 

Dans l’Ancien Testament, l’image du berger représente le roi.
Est-ce à propos de certains d’entre eux que Jésus, dans un autre verset,
perle des bergers salariés qui ne se mettent pas en peine des brebis ?
Quel que soit le régime politique, on peut avoir ce sentiment !
Et dans l’Église aussi, parfois…

 

Mais quoi qu’on pense au sujet des « bergers » de ce monde,
c’est de la relation entre lui et ses brebis que parle Jésus.
Relation personnelle et communautaire. Mais ici, personnelle…

 

Relation déséquilibrée, sans doute : Jésus n’est pas un copain, mais un berger !
« Mes brebis entendent ma voix » : ça, c’est nous.
Nous ne voyons pas, nous ne comprenons guère,
mais nous entendons cette parole qui s’adresse personnellement à chacun
pour lui dire qu’il est aimé de Dieu, et que Jésus le mène vers la vie.
La seule question pour nous : faisons-nous confiance ou pas à cette parole ?
Si oui, nous suivons notre berger tel que nous le montre aussi le psaume 23…

 

« Moi, je les connais » : ça, c’est Jésus.
Il connaît intimement chacun,
il passe par-dessus les faux-semblants, les mensonges, les apparences.
Il n’a que faire de nos protestations d’honnêteté ou de bonté.
Lui, il sait. Et lui, il aime : « Moi, je ne juge personne », dit-il
(Évangile selon Jean 8 / 15).

 

Et c’est bien parce qu’il nous connaît et qu’il nous aime comme nous sommes
que nous pouvons lui faire confiance
alors-même que nous ne savons ni le connaître ni l’aimer vraiment.
Dans cette confiance à travers tous les aléas de l’existence,
à travers heurs et malheurs, joies et peines, réussites et échecs,
nous avons entendu qu’il nous offre la vie
et nous le suivons pour la saisir non pas après-demain, mais aujourd’hui !

 

Nous avons l’assurance – si nous faisons confiance à sa parole –
nous avons l’assurance qu’il ne nous lâchera jamais
et qu’à chaque chute, chaque égarement,
il nous relèvera et nous remettra sur la route,
sur la bonne route, celle où s’avance le bon berger.

 

Aucune puissance au monde, ni matérielle ni spirituelle,
ne vaincra contre lui.
Sa résurrection des morts en porte témoignage.
Ce qui signifie qu’aucune puissance ne vaincra contre nous !
Nous sommes et nous resterons dans sa main !

 

Puisse cette certitude nous guider jour et nuit,
et ce bon berger nous conduire là où il veut.
Que sa bénédiction vous accompagne.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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