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Bonjour !
Dans l’Église chrétienne de Rome au Ier siècle, on se dispute !
Il y a ceux qui veulent manger kasher, pas de viande provenant des temples païens,
et ceux pour qui ça n’a pas d’importance.
Les deux groupes ne se comprennent pas…
L’apôtre Paul réagit ainsi :
Le royaume de Dieu, c’est non pas le manger ni le boire,
mais la justice, la paix et la joie, par le Saint-Esprit.
Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des humains.
Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle.
(Épître aux Romains, chapitre 3, versets 17 à 19)
La première chose selon ce texte, et aussi la suite du chapitre,
c’est que la vraie question n’est pas là !
Mais aussi, certains s’imaginent que, dans le Royaume de Dieu,
on aura tout ce qu’on veut : nourriture, sexe, bonheur éternel…
Certains même tuent pour ça – quelle horreur ! –
Mais la question n’est pas là non plus : pourquoi se préoccuper de demain ?
La réponse de Paul le dit bien : l’important, c’est aujourd’hui ;
l’important, c’est que le Royaume de Dieu, c’est aujourd’hui,
et ça consiste en “justice, paix et joie par le Saint-Esprit”.
À celui qui demande : « oui, mais après la mort ? »,
la bonne réponse est une autre question : « et aujourd’hui ? »
Dans cet aujourd’hui, il y a des efforts humains, des combats que nous menons,
et il y a surtout des échecs, des lâchetés, des abandons.
Car après tout, je vise d’abord “la justice, la paix et la joie” pour moi et pour les miens !
Quant au reste,
même si je suis motivé au départ, il m’arrive souvent d’abandonner.
Et je ne parle pas de ce qui se passe dans le monde :
trop de gens, trop de puissants, trop de gouvernants, trop de juges,
n’ont aucun souci de “la justice, la paix et la joie”.
Mais le spectacle du monde n’est que la projection en grand
de ma propre vie, de ma propre âme.
Mais l’apôtre Paul ne nous dit pas que “justice, paix et joie”
seront au bout de nos efforts, ni notre récompense au-delà.
Il nous dit que c’est “par le Saint-Esprit”
que ces choses sont possibles et peuvent advenir par notre moyen.
Il convient donc,
dans tout ce que je peux faire et dans tout ce que je ne peux pas faire,
de compter sur le Saint-Esprit
pour qu’il me transforme et me permette ce dont je ne serais pas capable sans lui.
Car c’est bien moi qui dois agir, mais je ne le puis que si lui agit en moi !
“Servir le Christ”, c’est donc laisser le Saint-Esprit
me faire agir selon sa volonté, selon le projet de Dieu pour moi.
C’est chercher avec son aide à comprendre quel est ce projet,
qu’est-ce que Dieu veut que je fasse là où je suis, là où il m’a placé,
dans le monde et dans son Église.
Car si je n’y arrive pas dans l’Église, avec des frères et des sœurs
qui ont la même motivation, le même Saint-Esprit pour les pousser,
alors je ne risque pas d’y arriver ni dans ma famille ni dans la société !
Ce n’est pas la famille, le lieu où c’est le plus facile,
c’est la communauté chrétienne !
C’est donc bien là qu’on peut apprendre
à se supporter, à relativiser tous les conflits, toutes les idées,
pour promouvoir “la paix et l’édification mutuelle”.
En bref : faisons-le ensemble !
pasteur David Mitrani