Méditation biblique du 13 octobre

autour de l'épître de Jacques 3 / 8-10

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Chers amis,

 

La liste fédérative de lectures quotidiennes
nous propose cette semaine l’épître de Jacques,
« le frère du Seigneur » (Ép. aux Galates 1 / 19).
Voici quelques lignes du passage d’aujourd’hui :

La langue, aucun humain ne peut la dompter :
c’est un mal qu’on ne peut maîtriser ;
elle est pleine d’un venin mortel.
Par elle, nous bénissons le Seigneur notre Père,
et par elle, nous maudissons les humains faits à l’image de Dieu.
De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction.
Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi.
(Épître de Jacques, 3 / 8-10)

 

Les lecteurs de la Bible connaissent bien ce texte,
mais, comme tout le monde,
ils n’en tiennent aucun compte ou presque !
D’autant que cet extrait commence
en excusant presque notre mauvaise pratique :
« aucun humain ne peut la dompter ».
Ce n’est donc pas notre faute ?

 

Eh bien si, bien sûr !
Notre langue est partie de nous-mêmes,
elle ne fait qu’exprimer ce que nous avons en tête…

 

Et lorsque nous sommes croyants,
chrétiens « nés de nouveau » comme les destinataires de la lettre de Jacques,
nous avons plaisir à louer Dieu non seulement « dans notre tête »,
mais aussi avec notre langue,
que nous soyons seuls chez nous,
ou à plusieurs, lors du culte par exemple.
C’est bel et bon, et nul n’y trouvera à redire…

 

Le problème, c’est notre « vieille nature »,
lorsque le diable, le Diviseur, prend à nouveau le contrôle !
Alors notre langue exprime sa pensée,
c’est-à-dire notre pensée lorsqu’elle n’est pas évangélisée !
Et nous nous laissons aller à dire alors ce que nous pensons…

 

Le fait que cela puisse nuire à autrui,
faire du mal à ceux qui entendent,
destinataires de ces mots ou simples auditeurs,
cela nous échappe, nous n’en avons cure…
Nous tuons avec la langue,
et nous-mêmes en sommes affectés ensuite,
mais c’est trop tard :
les mots ont été émis et reçus et ont fait leur œuvre de destruction.

 

« Il ne faut pas qu’il en soit ainsi », écrivait Saint Jacques.
Oui,mais c’est difficile.
Pire : ce n’est pas possible, comme il l’écrivait plus tôt.
Comme chaque fois que l’Évangile doit modifier quelque chose en nous,
ça ne nous est pas possible.
Parce que ça ne peut pas être notre œuvre !

 

Il nous faut alors nous remettre entre les mains du Père,
laisser le Saint-Esprit agir en nous,
et nous conformer à Jésus-Christ
– dites-le comme vous voulez…
Il faut laisser Dieu faire son œuvre en nous à la place des nôtres.
Il nous faut accepter que Dieu nous change, nous,
plutôt qu’il ne change les autres
envers qui nous avons de si vilaines pensées.

 

Car les responsables de notre langue ne sont pas les autres,

même s’ils les méritent, les horreurs qu’on peut leur dire !
Les responsables, c’est nous !
C’est donc nous qui devons changer.
Que Dieu change aussi les autres,
ça peut être notre seconde prière !
Mais la première, c’est qu’il veuille bien nous changer, nous,
nous rendre cohérents avec notre « nouvelle nature »
d’enfants de Dieu à l’image du Christ.

 

Il peut le faire, il le fait.
À nous de l’accepter et de lui en rendre grâces.
À nous de bénir ensuite ceux que nous maudissions… !

 

Bonne semaine à tous, en Christ !

pasteur David Mitrani

 

 

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