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Bonjour !
Je ne vous dirai rien du “Vendredi 13” ni des superstitions qui lui sont attachées,
sinon que lesdites superstitions, choses parfaitement stupides,
viennent du dernier repas du Christ et de ses apôtres :
13 dont un traître, ce qui mènera à la mort de Jésus le lendemain, un vendredi donc…
Restons plutôt avec une vraie parole de vie, proposée par le prophète Sophonie :
Alors je rendrai pures les lèvres des peuples,
Pour qu’ils invoquent tous le Nom de l’Éternel
En lui rendant un culte unanime. […]
Je laisserai au milieu de toi un peuple humble et faible,
Qui se réfugiera dans le nom de l’Éternel.
(Sophonie, chapitre 3, versets 9 et 12)
Nous sommes toujours dans le temps de l’Avent,
le temps de l’espérance joyeuse et non pas de l’attente anxieuse.
Ce n’est pas qu’une question liturgique.
En effet, qu’en est-il de l’accomplissement des prophéties,
et notamment de celle-ci ?
La foi chrétienne pose que les prophéties ont toutes été accomplies en Jésus-Christ,
dans sa mort qui nous sauve, dans sa résurrection qui nous offre la vie.
On comprend bien alors le “miracle” de Pentecôte :
des gens de toutes nations, “Juifs ou Grecs, esclaves ou libres, mâles ou femelles,
vous tous vous êtes un en Jésus-Christ” (Épître aux Galates, chapitre 3, verset 28).
Telle est l’Église, la vraie,
où plus aucune distinction sociale, humaine, n’a de valeur aux yeux du Seigneur…
Mais les prophéties sont au moins à double détente !
Outre qu’elles nourrissent notre confession de foi et notre louange,
puisque accomplies,
elles nourrissent aussi notre attente, l’espérance dont je vous parlais.
Faisons alors plus attention au texte de la prophétie !
L’accueil de gens de toutes les nations n’est pas une porte ouverte sans autre.
D’ailleurs qui entrerait ?
Non. Il s’agit bien de conversion ! Que font-ils donc ?
“Ils invoquent tous le Nom de l’Éternel en lui rendant un culte unanime.”
Bon. Sur terre on en est loin…
Troisième détente de la prophétie : ça viendra, comme et quand Dieu voudra !
En attendant, aujourd’hui, il s’agit bien que l’Église soit le lieu, la famille,
dans laquelle on invoque Dieu en lui rendant culte.
C’est-à-dire en le reconnaissant comme Seigneur,
lui le vrai Dieu, le Père de Jésus-Christ.
À défaut que notre peuple le fasse,
nous qui en faisons partie, mais aussi dont “les lèvres ont été purifiées”
– comme dit le prophète –,
avons-nous réellement ce Dieu comme seul Seigneur,
comme seule priorité dans nos existences ?
Sa seigneurie sur nos vies
nous pousse-t-elle les uns vers les autres à nous aimer pour en témoigner ?
Car après tout, nous sommes aussi concernés par l’autre verset :
“un peuple humble et faible, qui se réfugiera dans le Nom de l’Éternel”.
Loin de notre orgueil de protestants,
nous qui sommes fiers de notre histoire, fiers de notre connaissance biblique,
même quand cette histoire nous est étrangère,
et que notre connaissance biblique est une légende mensongère…
Le prophète nous invite donc à nous conformer à notre vocation :
humilité et faiblesse et confiance dans le Dieu de notre salut.
C’est contraire à notre nature :
c’est un cadeau de Dieu, un vrai cadeau de Noël !
pasteur David Mitrani