Méditation biblique du 12 octobre

autour du Psaume 103, v. 2 à 4

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Bonjour à tous !

 

Le psaume biblique proposé pour ce jour
est le psaume 103 (numéroté 102 dans la tradition catholique).
En voici un extrait :

Mon âme, bénis l’Éternel,
Et n’oublie aucun de ses bienfaits !
C’est lui qui pardonne toutes tes fautes,
Qui guérit toutes tes maladies,
Qui rachète ta vie de la tombe,
Qui te couronne de bienveillance et de compassion.
(Psaume 103, v. 2-4)

 

Pourquoi avoir pris un tel texte, gentil et réconfortant,
quelques jours après l’ignoble massacre
perpétré par des barbares sans foi ni loi dans le sud d’Israël,
et alors que se multiplient les catastrophes dites « naturelles »
et les guerres et dictatures toutes plus injustes les unes que les autres ?

 

Parce que : justement !

 

La Bible ne méconnaît pas les malheurs de l’humanité
ni ceux subis par le peuple de Dieu.
Elle les évoque tout du long…
Ainsi, plus loin dans le même psaume :

L’homme ! ses jours sont comme l’herbe,
Il fleurit comme la fleur des champs.
Lorsqu’un vent passe sur elle, elle n’est plus,
Et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus.
(Psaume 103, v. 15-16)

 

C’est la fragilité de l’être humain, de ses rêves et de ses réalisations,
c’est son égoïsme et sa méchanceté, ses péchés et ses fautes,
qui font que nous avons besoin de la compassion de notre Dieu.

 

Les « bienfaits de Dieu » que nous comptons ne sont pas des petits miracles
qui feraient de nous de tranquilles petits-bourgeois
sans besoins extraordinaires et menant une vie pépère…
D’ailleurs, qui s’y reconnaît ?!

 

Les « bienfaits de Dieu »,
c’est son aide constante à tous ceux qui se confient en lui,
les malheureux, les petites gens,
ceux qui ont mal quelle que soit la cause de leur mal…

 

C’est précisément sa compassion,
sa bonté paternelle qui ferme les yeux sur nos fautes
et qui nous aime malgré tout,
non pas à cause de ce que nous ferions pour lui,
mais simplement à cause de son amour.
Et cet amour est agissant.
Il est agissant pour qui le connaît et le reconnaît et se confie en lui.
Ceux qui lui tournent le dos, comment cet amour les atteindrait-il ?!

 

Mais moi, comme disait Job (ch. 19, v.25), « je sais que mon rédempteur est vivant ».
Parce que je sais avoir besoin d’être racheté du péché, du mal et de la mort,
je sais être incapable par moi-même d’une vie juste, sainte et heureuse
et de vivre des relations respectueuses de moi et des autres.

 

Et je sais que ce rachat, ce pardon, cette vie nouvelle pour moi qui en ai besoin,
ce n’est pas pour demain, mais c’est déjà pour aujourd’hui.
Car c’est l’amour vécu jusqu’au bout par Jésus, vraiment homme et vraiment Dieu,
qui a opéré cela pour moi…
et pour vous qui croyez, vous qui faites confiance à Dieu
et qui vous mettez à portée de sa voix et de son amour.

 

Le monde qui est malade en a bien besoin lui aussi.
Mais comment connaîtrait-il cet amour,
comment recevrait-il son pardon et la possibilité d’une vie juste
si ceux qui les connaissent ne lui en témoignaient pas ?

 

Au milieu de la méchanceté des humains et de la déliquescence de notre monde,
nous proclamons l’amour et la miséricorde de Dieu
en tâchant avec son aide de vivre nous-mêmes,
en nous et entre nous, cet amour et cette miséricorde.
Que son Esprit nous y aide !

 

Bonne semaine à tous.

 

pasteur David Mitrani

 

 

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