Méditation biblique du 11 avril

autour du prophète Ésaïe, ch. 45, v. 9b

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Bonjour à tous !

 

Aujourd’hui c’est un verset du prophète Ésaïe – ou Isaïe –
qui nous retiendra :

L’argile dit-elle à celui qui la façonne : « Que fais-tu ?
Et ton œuvre : elle n’a pas de mains ! »
(Ésaïe, ch. 45, v. 9b)

 

Ainsi, ce n’est pas d’aujourd’hui que les humains contestent Dieu,
la légitimité de son action, le résultat de ce qu’il fait.
L’Ancien Testament en est plein !

 

Et notre histoire aussi, et notre comportement aussi !
Le verset vise clairement notre propre attitude
lorsque nous mettons Dieu en cause,
et particulièrement ce qu’il fait de nous ou à notre égard.

 

S’il est un potier, sommes-nous des vases ratés ?
A-t-il oublié de mettre en nous ce qui nous aurait semblé nécessaire ?
Ne regardez pas à la biologie – ni à la paléontologie ! – pour comprendre ce verset,
mais regardez à vous-même !

 

Car le prophète parle bien de la relation entre les croyants et Dieu,
et pas de science ou de je ne sais quoi !
Je suis donc concerné par ça :
en regardant ma vie, qu’est-ce que je reproche à Dieu ?

 

Ne répondez pas : « rien », je sais bien que ce serait faux…
Mais quoi que ce soit, dans ma personnalité, ma vie personnelle,
mais aussi ma vie sociale et celle du monde,
il y a tant de choses que je trouve mal faites,
que je reproche à mon créateur, à celui qui conduit le monde…

 

Mais notre Dieu n’est pas une idole,
un partenaire avec qui discuter, voire marchander.
Un psaume chantait justement :

Non pas à nous, Éternel, non pas à nous,
Mais à ton nom donne gloire,
À cause de ta bienveillance, à cause de ta vérité !
Pourquoi les nations diraient-elles :
« Où donc est leur Dieu ? »
Notre Dieu est au ciel,
Il fait tout ce qu’il veut.
(Psaume 115, v. 1 à 3)

 

Ne nous laissons pas contaminer par la religiosité populaire ou les attaques des athées.
Dieu “fait ce qu’il veut” et il sait ce qu’il fait.
La question n’est pas de le mettre à mon service,
mais moi de me mettre au sien.

 

Et si je me pose – en vain – des questions sur moi
ou sur ma faiblesse ou mon indignité,
voici ce que l’apôtre Paul disait :

Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis,
et sa grâce envers moi n’a pas été vaine.
(Première épître aux Corinthiens, ch. 15, v. 10a)

 

Il ne convient pas de regarder la différence entre moi et ce que j’aimerais être,
entre le monde et ce qu’il devrait être à mon avis !
Ces questions ont des réponses d’ordre psychologique, social, économique, politique, etc.
Ou bien pas de réponse !

 

Le verset de Paul que je viens de citer replace les choses comme elles doivent,
c’est-à-dire : tel que je suis dans le monde tel qu’il est,
quelle est ma place, quelle est ma mission,
qu’est-ce que Dieu me demande et me permet ?

 

Ce n’est donc pas dans mon miroir que je dois me regarder,
mais dans celui de Dieu, qui me montre mon futur tel que Dieu le voit.
C’est un miroir dynamique quand le mien est statique.
Mon existence va-t-elle se conformer à ce que Dieu me montre et me demande,
ou bien restera-t-elle à végéter en lui reprochant à lui
ce que je ne fais pas ou pense ne pas pouvoir faire ?

 

Courage et confiance, donc !
Car Christ est ressuscité et il nous a embarqués avec lui
pour ne plus être les mêmes.
Car Dieu agit ! Et nous ?

 

Bonne semaine !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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