Méditation biblique du 10 novembre

autour du Psaume 106 / 12-13

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Chers frères et sœurs,

Voici, dans le passage biblique proposé pour aujourd’hui,
deux petits versets du psaume 106 :

Ils eurent foi en ses paroles,
Ils chantaient sa louange.
Ils se sont hâtés, ils ont oublié ses œuvres,
Ils  ne se sont pas attendus à son conseil.
(Psaume 106 / 12-13)

 

C’est, en quelques mots, résumée toute notre expérience.
Nous n’avons pas besoin d’avoir fait partie
du peuple qui sortit d’Égypte sous la conduite de Moïse !
Quant à l’argument selon lequel si nous avions vu,
si nous avions été au bénéfice

d’un acte miraculeux de Dieu en notre faveur,
nous ne nous serions pas lassés,
le psaume nous montre le contraire :
l’argument ne vaut rien !

 

Car autrefois au désert, comme nous le rappelle le psalmiste,
ils avaient assisté à leur propre libération,
ils avaient traversé à sec la mer !
Et pourtant ils se sont rebellés,
jamais contents, jamais satisfaits, jamais rassasiés…

 

Alors oui, au début,
quand nous avons le sentiment de la présence de Dieu à nos vies,
quand nous le voyons agir et que nous comprenons

son projet, son « conseil » à notre égard,
pas de problème.

 

Alors nous écoutons la Parole de Dieu,
nous lui accordons foi, nous y répondons par la louange.
Souvent il en est de même des enfants qui sont confiés à l’Église :
ils n’ont pas de difficulté à croire ni à louer celui en qui ils ont cru.

 

Ensuite, eux comme nous, nous déchantons…
Et fort rapidement, nous rappelle le psalmiste !
Ce que Dieu a fait pour nous ?
C’était avant, ça ne compte pas, et d’ailleurs, était-ce vrai ?
Avions-nous besoin de ça, avions-nous besoin de délivrance ?

 

Car c’est aujourd’hui, dans les difficultés, le deuil, la maladie,
dans l’état actuel du monde, l’état actuel de notre société
ou l’état actuel de notre corps,
voilà où Dieu devrait intervenir, et il n’intervient pas…

 

Ah, il est vrai que, dans la Bible,
Dieu agit autrement que ce à quoi nous nous attendons à son propos.
Il agit par la croix, sa propre souffrance.
Mais ceci ne nous arrange pas !
Nous voulons un dieu à notre service,
qui exauce nos prières lorsque nous les formulons
et qui répond à nos désirs et à nos besoins dans l’instant ou à peine plus tard.

 

Un tel dieu n’existe pas, qu’on se le dise !
Il est le produit de nos fantasmes de puissance.
Le Dieu vivant, lui, n’est aux ordres de personne,
il n’est pas un distributeur automatique.
Il est une personne, quelqu’un qui nous veut du bien.

 

Or vouloir le bien de quelqu’un
ne passe pas forcément par la soumission à ses désirs.
Les parents savent ou devraient savoir
qu’on ne fait pas d’un enfant un adulte
en lui donnant sans cesse ce qu’il demande,
même s’il en a vraiment besoin.
D’ailleurs certains besoins des enfants
sont hors de portée des parents !

 

Bien sûr, nos besoins d’adultes
sont plus sérieux que ceux d’un enfant.
Voire !
Le peuple de Dieu est un peuple enfant,
mais qui se croit adulte.
Jésus a dû à plusieurs reprises nous donner en exemple des enfants,
ceux qu’on lui amenait ou qui couraient vers lui…

 

Ceux qui s’attendaient à lui,
qui faisaient confiance à son amour,
qui savaient pouvoir compter sur lui
même si leurs yeux et leurs mains

ne pouvaient déjà toucher l’accomplissement de leurs prières.
Mais ils l’avaient, lui.
À nous de les suivre !

 

Bonne semaine,
bien fraternellement.

 

pasteur David Mitrani

 

 

 

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