Méditation biblique du 30 novembre

autour du Psaume 124

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Bonjour, chers auditeurs et lecteurs !

 

Aujourd’hui nous est proposé de méditer le psaume 124.
En voici quelques phrases :

Sans l’Éternel qui était pour nous
Les eaux nous auraient submergés,
Un torrent aurait passé sur notre âme.
Notre secours est dans le nom de l’Éternel,
Qui a fait les cieux et la terre.
(Psaume 124 / 1.4.8)

 

Pour nous, lecteurs de la Bible, croyants du Dieu de la Bible,
plusieurs éléments fondamentaux nous sont rappelés dans ce petit texte.

 

Tout d’abord, par un rappel de l’histoire, la certitude que « Dieu est pour nous ».
Comme tout parent, comme toute personne qui aime,
notre Dieu est partial.

 

Oh ! pas partial selon les gens,
leur richesse, leur origine, ou je ne sais quoi d’autre.
Non : « Dieu ne fait pas acception de personnes », comme le déclarait Moïse (Deutéronome 10 / 17)
repris par beaucoup d’auteurs du Nouveau Testament.

 

Mais il est partial envers ceux qu’il aime :
Dieu prend fait et cause pour ses enfants, pour son peuple, pour son Église.
Mais pourquoi en a-t-il besoin ? C’est le second point à retenir :
c’est que notre passé est souvent trouble,
notre présent rempli d’embûches lui aussi,
notre avenir si incertain à vues humaines.

 

Et si notre Dieu n’était qu’un concept, une valeur, une idole muette,
alors hier, aujourd’hui et demain il ne nous servirait à rien,
et nous coulerions comme des pierres sous le flot des torrents d’ennuis,
de tentations, d’agressions diverses, d’échecs, de combats perdus, etc.

 

Et c’est notre être lui-même, notre identité corps et âme,
qui serait perdu au milieu de tout ça.
Dieu ne répare pas nos bobos,
il ne distribue pas de petits miracles – encore qu’il soit libre de le faire !
Mais il prend soin de nous.

 

Et le moyen le plus évident par lequel il prend soin de nous,
c’est sa Parole.
À travers la Bible, Dieu peut parler à celui qui lit avec foi
c’est-à-dire en s’attendant à lui.
Et un tel lecteur a alors la possibilité d’entendre cette parole,
de recevoir de quoi vivre
non pas en or ou argent, en santé ou en situation sociale,
mais en foi, en espérance et en amour.

 

Car cette parole nous nourrit si nous la cherchons et l’écoutons,
de même que la prédication et la sainte cène lors du culte communautaire.
Cette parole n’est pas constituée

que d’exemples à suivre et de commandements à obéir.
Elle est essentiellement le moyen par lequel nous bénéficions – pour en vivre –
du don que Jésus nous a fait de sa propre vie d’homme et de Dieu.

 

C’était déjà par sa Parole que Dieu avait créé le monde.
(Je ne vous parle pas de science, mais de sens !)
Et c’est en ce Dieu créateur, ce Dieu qui parle et qui se donne,
que nous mettons notre confiance.

 

C’est en nous tenant dans son « Nom »,
en communion avec lui, dans sa personne-même,
que son secours nous parvient à nous, « son peuple, le troupeau de son pâturage »
(Psaume 100 / 3).
« Invoquez-le tandis qu’il est près », déclarait le prophète (Ésaïe 55 / 6).

 

Que chacun l’entende, et toute son Église,
afin d’être guidés sur la route qu’il a choisie pour nous.
En lui, bonne semaine à vous !

 

pasteur David Mitrani

 

 

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