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Méditation biblique du 21 septembre
Partage
autour de Daniel 4 / 34
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Bonjour à tous !
Un petit extrait aujourd’hui d’une littérature un peu étrange, quoique biblique !
Le livre de Daniel…
Le roi de Babylone a fait un rêve, Daniel le lui a expliqué,
le rêve s’est réalisé, et à la toute fin, voici :
« Maintenant moi, Nabuchodonosor, je célèbre, exalte et glorifie le Roi du ciel,
car toutes ses œuvres sont vérité et ses voies sont justice,
et il peut abaisser ceux qui se conduisent avec orgueil. »
(Daniel 4 / 34)
Bien sûr, ça n’a rien d’historique.
Le livre de Daniel est une prophétie du IIe siècle avant notre ère.
Nabuchodonosor a vécu 400 ans plus tôt,
et l’empire babylonien avait disparu depuis.
Pourquoi lire ce que vous appelleriez peut-être des fables ?
Parce qu’elles sont porteuses de vérité,
bien mieux que l’Histoire qui est toujours sujette à caution…
Babylone, ce sont les « méchants », les ennemis du peuple de Dieu
– ils ont détruit Jérusalem…
Nabuchodonosor : roi païen s’il en est, dont Dieu s’est servi…
Le livre a été écrit à un autre moment
où d’autres ennemis prétendaient détruire Israël et sa religion, et nier son Dieu.
Même chose, même histoire valable de tous temps et sous tous les cieux,
encore aujourd’hui…
Dans le récit de Daniel, Nabuchodonosor a été puni pour son hybris :
il s’était pris pour son propre dieu !
Eh bien Dieu l’avait « chassé d’entre les humains »
jusqu’à ce qu’il reconnût que Dieu est Dieu
et que les Grands se contentent d’être à son service !
Le verset que je vous propose pour aujourd’hui
nous montre donc ce roi reconnaître deux choses :
que le seul roi, c’est Dieu,
ce Dieu-ci précisément, celui dont parlent et Daniel et toute la Bible ;
et que donc le but du pouvoir, c’est de servir et non de dominer.
Jésus lui-même sera témoin de cette double vérité :
Dieu règne et non pas ceux qui se croient grands,
et être vraiment grand, c’est se faire serviteur.
Autrefois les dirigeants chrétiens le savaient aussi…
Le Christ a donné sa vie pour que nous ayons la vie,
sans l’avoir méritée, sans pouvoir la gagner par nous-mêmes.
Quel grand, quel roi, quel puissant, voudrait aujourd’hui le faire,
quitter ses ors pour descendre
là où sont les petits, afin de les élever ;
là où sont les pauvres, afin de les enrichir ;
là où sont les impurs, afin de les toucher ;
là où sont les indignes, afin de les faire rois et reines ?
Mais ne regardons pas que dans les palais !
Lorsque nous-mêmes, nous sommes comme Nabuchodonosor,
la même punition, la même dégringolade nous attend nous aussi,
jusqu’à ce que nous reconnaissions que Dieu est maître de nos vies
et non pas nous-mêmes,
et que nous apprenions à l’en remercier.
La vie est promise à ceux qui saisissent la main tendue de Dieu en Jésus-Christ.
Daniel nous dit que Nabuchodonosor l’a fait,
c’est donc possible pour nos Grands comme pour nous qui nous pensons grands !
Car qu’importe Nabuchodonosor : c’est nous qui lisons cette histoire
et recevons ce qui nous est à la fois un avertissement et une grande joie,
selon comme nous y réagissons.
« Choisis la vie », disait Moïse (Deutéronome 30 / 19).
Or la vie, c’est de connaître Dieu,
de faire confiance à son amour et à son salut,
et ne pas penser qu’on peut se passer de lui,
qu’on peut être grand tout seul !
Dieu se propose à notre confiance :
ne nous conduisons pas comme des bêtes, tel le premier Nabuchodonosor.
Apprenons du second : louons le Dieu qui veut le meilleur pour nous.
Bonne semaine à tous !
pasteur David Mitrani