Méditation du 10 septembre

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/Qh78n_lr0QA )

Chers amis,

Vous le savez sans doute,
le principal combat des textes bibliques
est la lutte contre l’idolâtrie
sous toutes ses formes,
car elle est le contraire de la foi biblique :

idolâtrie prenant les représentations de Dieu pour Dieu lui-même
(les statues, les images, les lieux sacrés, etc.) ;
mais aussi
idolâtrie économique et sociale,
prenant la réussite pour une bénédiction
et la pauvreté pour une malédiction,
amour de l’argent et des possessions matérielles ;
idolâtrie politique,
amour du pouvoir et de tout ce qui brille,
comme lorsque David le roi
croit que tout lui appartient,
y compris la femme du voisin…
Etc., tout ce par quoi l’être humain se met à la place de Dieu…

Mais il y a aussi cette idolâtrie
qui consiste à se tromper de Dieu
en croyant pourtant adorer et servir le vrai !
Nous prenons alors pour Dieu la projection de nos propres fantasmes :
Dieu serait, en mieux, en plus grand,
tout ce que nous n’arrivons pas à être.
Le Ciel, Baal, Zeus, le ciel-père (= Jupiter),
la Loi et le Juge suprême,
dont nous essayons d’éviter la condamnation
par nos prières, nos sacrifices, nos abandons…
Mais ce Dieu, c’est le diable !

Si vous me connaissiez,
vous connaîtriez aussi mon Père.
(Évangile selon Jean 8 / 19)

Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie.
Nul ne vient au Père que par moi.
(Évangile selon Jean 14 / 6)

Ces paroles de Jésus, comme beaucoup d’autres,
nous proposent autre chose :
non plus le Dieu de nos fantasmes et de nos peurs,
mais le Père très aimant de Jésus.
Comment le connaît-on ?
En regardant et suivant Jésus !

Notre imagination n’a plus alors à travailler,
non plus que nos sciences des religions.
Il suffit de lire la Bible
(comme un vrai livre,
pas comme des phrases à sortir de leur contexte
en croyant que telle est la volonté de Dieu).
Il suffit d’accepter Jésus pour ce qu’il prétend être :
le chemin pour rencontrer Dieu
et vivre de sa vie.

C’est ce que signifie la confession
qu’il est mon Seigneur et mon Sauveur.
Non pas ma religion, mais Jésus lui-même.

Alors, bonne semaine, en Lui.
Fraternellement,
pasteur David Mitrani