Méditation du 3 septembre

Il ne brisera pas le roseau qui ploie,il n’éteindra pas la mèche qui vacille. (Ésaïe 42 / 3)    

( vidéo disponible ici : https://youtu.be/0EUOgDxW10U )

Bonjour à tous !

C’est la rentrée (pour ceux qui étaient en vacances),
c’est la reprise (pour ceux qui s’étaient arrêtés de gré ou de force),
et nos chers médias nous nourrissent de peurs et d’angoisse,
comme si la situation sanitaire, économique, sociale,
et à nouveau internationale,
n’y suffisait pas…

Mais voici l’Évangile,
avec le verset de la semaine proposé par les Églises d’Alsace :

Il ne brisera pas le roseau qui ploie,
il n’éteindra pas la mèche qui vacille. (Ésaïe 42 / 3)

Nous, bien souvent,
nous avons une idée païenne de Dieu,
trônant dans son ciel tel Jupiter,
brillant par son injustice à l’égard des petits et des faibles,
s’amusant de la peine des humains,
ou bien semblable à un Destin écrit d’avance
et auquel rien ni personne n’y peut changer.

Tel n’est pas le Dieu de la Bible,
manifesté en Jésus-Christ,
comme nous le montrent le Nouveau Testament
et de nombreux textes de l’Ancien, dont celui d’Ésaïe.

Le roseau, la mèche, synonymes de fragilité, voire d’échec.

S’agit-il de notre pays ?
Si c’est le cas, c’est aussi une bonne nouvelle.
Encore faudrait-il qu’il mette son identité en Dieu
et non dans des traditions ou des modes,
encore moins dans des idéologies
toutes inquiétantes sous couvert de bons sentiments…

S’agit-il de notre Église, de nos Églises ?
C’est un bon motif d’espérance,
par delà nos stratégies et nos inerties,
nos craintes et nos nostalgies.
C’est lui, Jésus, le Chef de l’Église.
Pour elle comme pour lui, la mort ne lui sera pas épargnée,
mais la résurrection est certaine.
Alors, avançons !

Mais nous pouvons aussi prendre notre verset
pour nous-mêmes, nos petites existences,
leur réalité mitigée, lourde parfois,
tirées vers le bas, comme le roseau,
tirées vers l’obscurité, comme la mèche…

La mort et la résurrection de notre Seigneur
sont alors promesses de victoire pour nous aussi,
paroles de compassion de notre Dieu,
qui se tient auprès de nous comme un ami,
comme un tuteur qui redressera le roseau,
comme une mère de famille qui évitera à la bougie de s’éteindre.

Oui, nous pouvons nous confier en lui,
lui sait ce dont nous avons besoin
au-delà de ce que nos yeux en voient,
de ce que nos sentiments demandent.
Lui faire confiance lorsque nous sommes faibles,
non pas seulement pour l’éternité,
mais pour le temps présent,
pour ici et maintenant !

Alors, bonne rentrée !
Fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

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