Méditation biblique du 1er juillet

La plupart d'entre vous étant protestants,vous le savez, c'est sûr :"C’est par la grâce que vous êtes sauvés…"    

Chers amis,

La plupart d’entre vous étant protestants,
vous le savez, c’est sûr :

C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi.
Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu.
Ce n’est pas par les œuvres, afin que personne ne se glorifie.
(Paul aux Éphésiens 2 / 8-9)

C’est le grand principe de la Réforme protestante,
et à la suite de Luther, de Calvin et de quelques autres,
cela reste aujourd’hui la marque des Églises luthériennes et réformées.
Mais qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ?…

Que ma relation avec Dieu n’est pas conditionnée par ce que je fais,
mais par ce que lui (a) fait pour moi :
il m’a gracié, il me fait vivre, à cause de Jésus-Christ !

Ainsi, ma relation à Dieu n’est pas conditionnée par mon passé.
« Mon salut » ne vient pas de ma généalogie :
le fait d’être né dans un foyer chrétien, protestant par exemple,
n’est un avantage que par l’éducation chrétienne
que j’ai pu y recevoir,
que par la foi dont j’ai pu contempler les fruits chez d’autres.
(C’est ce à quoi les parents s’engagent
lorsqu’ils demandent le baptême de leur enfant.
Ils en sont comptables devant Dieu.)

Mon salut ne vient pas non plus de mes actes passés,
que ce soit ma pratique religieuse
ou que ce soit mes gestes de bonté ou de générosité.
Il n’est donc pas non plus oblitéré
par ce que je n’ai pas fait
ni par ce que j’ai fait mal ni par le mal que j’ai fait.
Le pardon de Dieu est accordé à tout pécheur sincèrement repentant.

Mon salut serait-il alors conditionné par mon présent ?
Moi qui aujourd’hui suis croyant,
moi qui aujourd’hui ai fait quelque chose de bien,
moi qui aujourd’hui suis engagé dans l’Église et/ou dans la société…
Eh bien non.
Le salut n’est pas de l’ordre de l’engagement
tout comme il n’est pas un sentiment : mon amour pour Dieu et les gens.
Le salut est la marque de l’amour de Dieu pour moi aujourd’hui,
que je sois le meilleur des humains (je ne le suis pas…)
ou que je sois le pire (plaise à Dieu que non !).
Je ne puis être abandonné de Dieu
à cause de ce que je suis en train de vivre
(même si j’en ai l’impression…).

Ah, mais alors, je serai sauvé à cause de ce que je vais faire,
maintenant que je suis croyant,
maintenant que j’ai renoncé « à Satan et à ses pompes »,
maintenant que je veux mettre en pratique la volonté de Dieu…
Sauf que je ne sais pas si je vais faire ce que je voudrais faire !
Tant de choses vont se mettre en travers (« le diable » = « celui qui se met en travers).
À commencer par mes autres priorités,
tout ce que je croirai nécessaire.
Je ferai ensuite, je ferai demain…
mais demain sera trop tard !

Désespérément – et heureusement –
mon salut ne vient pas de moi.
Il ne peut venir que de Dieu.
Il ne peut être le fruit que de l’amour de Dieu pour moi.
Mais alors, qu’est-ce que ça produit ?
À quoi ça sert ?

La réponse la semaine prochaine, Dieu voulant… !
Fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

 

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